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Hospice du Petit-Saint-Nicolas


 

L’Hospice du Petit-Saint-Nicolas est Fondé par les chanoines de la cathédrale, qui d’abord y soignèrent les malades.

 

Cet établissement hospitalier est le plus ancien de la ville (voir Hôpital Saint-Nicolas).

 

En 1640, la Maison-Dieu Saint-Nicolas est réunie aux hôpitaux et affectée aux vieillards des 2 sexes, qui y fabriquent une étoffe connue, dans l’industrie de la draperie, sous le nom de « serges de Saint-Nicolas ».     

 

On appelait cet hospice « le repos des vieux jours ».  Il avait pour rôle de recevoir les gens âgés que la vie a frappés de ses épreuves et condamnés à une demi-réclusion. Cet asile de la vieillesse avait 135 lits pouvait recevoir 90 vieillards valides et 14 incurables (moitié entre les hommes et les femmes, plus quelques lits pour les gens de passage). Nul ne pouvait y être reçu avant l’âge de 70 ans.

 

C’était un asile de paix pour les vieillards déshérités qui, abrités et nourris, luttaient comme ils le pouvaient contre « l’insidieux ennui provenant de leurs douleurs physiques et de leur inaction ». Ces déshérités y découvraient un havre de paix et de repos auquel ils avaient toujours aspiré. Mais jamais on ne trouve une satisfaction complète. L’oisiveté pesante les écrase. L’ennui les ronge. Les journées n’en finissent pas et les nuits sont interminables. Apparaissent seulement comme dérivatif, d’innombrables parties de cartes et la petite sortie en ville.

 

Cette maison de retraite pour les vieillards des deux sexes a été construite en quatre ans, par l’architecte Pierre Gauthier, membre de l’Institut.

 

         Après avoir construit la « Halle aux Grains », le concours de Pierre Gauthier (voir dans « célébrités »), qualifié de maître éminent de l’Ecole d’Architecture, fut redemandé pour l’édification de l’Hospice Saint-Nicolas.

 

         Ces bâtiments ont remplacé un amas de maisons vermoulues. C’est une série de parallélogrammes rectangles qui se pénètrent et sont entrecoupés par 6 cours et un jardin constituent l’ensemble.

 

Au fond de la cour principale, s’élève une chapelle liée aux bâtiments.

 

De grandes façades unies, percées de fenêtres à baies carrées, échelonnées sur les lignes d’étage, des galeries plein cintre autour de la cour d’honneur, tel est en résumé, la physionomie de l’établissement qui a été élevé de 1839 à 1843.

 

Sa marque caractéristique réside dans le petit campanile cubique qui surmonte la chapelle de Saint-Nicolas.  

 

L’Hospice Saint-Nicolas est côtoyé, sur ses 4 faces, par les rues de la Cité, de Girardon, de Fort-Bouy et du Petit-Cloître-Saint-Pierre.

 

L’hospice a été transféré à une Unité de Soins Longue Durée publique « Le Comte Henri ». C’est un établissement centre de Soins de Suite et de Réadaptation et de Longue Durée d‘hébergement pour personnes âgées dépendantes, avec une unité de soins longue durée (USLD) qui a une capacité totale de 240 places.

 

L’hospice du Petit Saint-Nicolas a été réhabilité en appartements, une résidence qui a su garder de son caractère.

 

Century 21, Martinot Immobilier, est syndic de la copropriété depuis sa réhabilitation en 1998.

 

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