" Quelle belle ville que Troyes ! " s'écrie un Troyen du XVI° siècle.
En 1631, Pierre Berthault, prêtre de l’Oratoire et humaniste, fait en vers latins, l’éloge de la ville de Troyes: " ... prestigieuse entre les cités françaises... sa cathédrale est au-dessus du Parthénon d’Athènes... les sculpteurs champenois sont l’égal des Phildias et Polyclète... je préfère ses jardins à ceux d'Alcinoüs ".
Le cavalier Bernin, statuaire romain, que Louis XIV avait appelé d'Italie, prononça à son passage par Troyes, que c'était une petite Rome, et le célèbre Watelet, auteur du Poème sur la Peinture, enchérissant sur cet éloge, ajouta que c'était une école ouverte à tous les beaux-arts.
Courtalon-Delaistre, Curé de Sainte-Savine-lès-Troyes, auteur de nombreux ouvrages sur notre cité écrit en 1783 : " Quelle ville de Champagne osera désormais contester à celle de Troyes, la primauté, la supériorité ? Quel écrivain sera assez téméraire pour mépriser les oracles de tant de rois et un si grand nombre de monuments authentiques ? Et, pour finir par un trait de conformité avec toutes les capitales, la ville de Troyes n’a point d’autres armoiries que celles de la province. Les TT qu’on y voit sont des armes parlantes qui expriment la première lettre de son nom et montrent que c’est d’elle que la Champagne les a empruntées... ".
Notre grand écrivain et historien Michelet écrit en 1825, parlant des Troyens : " Il ne faut pas s’étonner si chez ce peuple la dureté se mêle parfois à l’emportement colérique. Mais sous des allures brusques, vous découvrez une richesse de cœur surprenante, rien n’est donné aux apparences, tout y est en profondeur et à des degrés infinis. "
Jean Bablon dans " La revue des deux mondes " de 1933 écrit : " Aujourd’hui, Troyes n’est pas seulement une ville intéressante par la quantité de richesses archéologiques qu’elle renferme, c’est aussi une ville de travail et de commerce, centre principal de la bonneterie française, industrie qui, par le chiffre élevé de ses exportations, contribue largement à la fortune de la France. "
En 1955, le chanoine Charles Ledit, auteur de nombreux ouvrages sur les églises de Troyes, termine un opuscule par cette phrase toujours d’actualité: " De nos jours, une administration courageuse, et quelques entreprises à l’avant-garde du progrès social font souffler sur la ville ce courant d’air pur qui doit soulever ses destins à la hauteur des gloires passées. "
Lors du Congrès des Villes d’Art qui s’est déroulé à Troyes en mai 1969, notre cité apparaît sur le plan national dans toute la plénitude de ce qu’elle représente pour la France " par la beauté de ses églises et de sa cathédrale, qui en font une capitale du gothique, par l’intérêt que présente pour le chercheur tant de constructions, mais aussi de collections et de souvenirs, par le nombre, la pureté et l’élégance de ses immeubles restaurés, elle est apparue comme un incomparable témoin du passé, non seulement du passé de notre pays, mais d’une vie ancienne et commune à toute la civilisation occidentale. Depuis la destruction de la ville de Nuremberg au cours de la dernière guerre, Troyes n’est-elle pas la seule ville d’Europe à avoir conservé, groupées dans des ensembles, ses maisons à pans de bois ? Troyes doit connaître de plus en plus le rayonnement qu’elle mérite ".
Maurice Hollande, des Écrivains de Champagne, écrit : " Troyes, c’est bien l’une des cités les plus pittoresques qu’on puisse voir : peu de villes offrent à leurs visiteurs une telle accumulation de richesses d’art ".
Pour Gabriel Groley, Troyes s’intitule " la ville ardente qui couronne l’avenir en le parant des trophées du passé ".
Yves Gandon, Président de la Société des Gens de Lettres de France, a écrit : " Troyes, vraie capitale historique de la Champagne, présente du moyen-Age à la Renaissance, l’ensemble architectural le plus complet de France ".
G. Monmarché (rédacteur de Guides Touristiques) : " Troyes est à présent la ville de France qui conserve les plus importants ensembles de maisons en pans de bois et colombage... C’est un aspect saisissant de la France des temps passés qui survit en plein XX° siècle. "
Un journal de Sao Paulo au Brésil, daté du 2 juillet 2001, consacre au vieux Troyes un reportage sur notre ville, et l’on peut lire en titre: " Le charme discret d’une ville médiévale ".
En novembre 2001, un groupe de responsables d’agences de voyages japonaises visite notre ville et est enthousiasmé. En rentrant dans leur pays, ils ne manquent pas d’offrir à leurs clients des séjours-vacances à Troyes.
Ce même mois, deux jeunes mariés coréens ayant gagné à un concours de lettre d’amour un séjour en France, sont passés à Troyes avec des journalistes coréens. A leur retour, la presse écrite de ce pays asiatique n’a pas manqué de présenter notre magnifique ville, avec des paroles on ne peut plus élogieuses.
L’Entreprise, du groupe L’Expansion, du 7 novembre 2001, classe notre ville n° 2 dans le palmarès des aires urbaines de 100 000 à 200 000 habitants. Il fait bon vivre à TROYES !!
Lors de sa visite en mai 2011, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture a dit : "… la trace des siècles est partout visible à Troyes, à travers un patrimoine remarquable… Troyes présente presque un cas d’école enthousiasmant : son patrimoine est non seulement exceptionnel, mais il est aussi au cœur des préoccupations de la collectivité, et cela d’une manière exemplaire ".
Troyes et l'Aube sont le fruit du travail séculaire de ses architectes, de ses artistes, de ses maîtres, de ses compagnons, de ses industriels, de ses commerçants, de ses maires... qui nous ont légué des richesses de toutes nature, comme vous pouvez le voir.
Aujourd’hui, il y a toujours à Troyes et dans l'Aube des hommes et des femmes de talent, dans tous les domaines, qui réalisent, et sont porteurs de promesses pour l’avenir.
Aujourd’hui, comme au moyen âge, Troyes retrouve sa vocation de carrefour de communication grâce aux autoroutes (A 26, A 5) et aux routes…
Troyes et l'Aube voient défiler des touristes, venus de toute la France et du monde entier.
En créant ce site, je réalise un rêve, faire mieux connaître et aimer cette ville dans laquelle je suis né, à laquelle je me suis consacré pendant 35 ans, et qui m’est particulièrement chère.
Pour terminer, je ne peux que reprendre ce que Louis Dumont a écrit:
" ... nulle plus que Troyes n’est plus digne d’être déchiffrée, d’être connue, d’être aimée... ".
" S'il a conscience de son rôle, chaque habitant, chaque voisin, chaque compagnon doit ressentir un contentement intime, en disant même avec un petit air détaché : Je suis de Troyes ! ".
" Tous, tant que nous sommes, animés de la même ardeur nous ne ferons jamais assez, et nous ne ferons jamais trop pour notre chère ville de Troyes, qui porte dignement la couronne des Comtes de champagne en suivant le sillage lumineux tracé par ses foires historiques " (Gabriel Groley).
P.S. : Suite à l’arrêt de plus de mes 400 émissions différentes et bénévoles sur Canal 32, j’avais de la matière pour créer ce site. C’était en 2001 que mon ami Claude Patin (avec Jacques Ségui TF1-France 2) avait décidé de créer une TV locale et départementale, qui s’appellera Canal 32, et m’avait demandé de faire pendant 1 an, quelques minutes sur « Cela s’est passé un… ». Pendant plusieurs mois, c’était chez lui, rue Kléber, qu’il enregistrait mes courtes émissions, 1 fois par semaine.
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