Archéologie


Monuments celtiques, gallo-romains


 

 

 

Le mot mégalithe s’applique à des édifices des temps anciens, dont les archéologues estiment qu’ils ont été érigés durant l’ère Néolithique (4.500 à 2.500 av. JC.). Ils les définissent comme des constructions communautaires, généralement vouées au culte des morts.

 

Le terme Menhir (pierre dressée, en breton), définit des pierres solitaires dressées par la main de l’homme, alors que le terme Dolmen s’applique aux chambres funéraires faites d’un assemblage de ces immenses pierres. Un Tertre n’est fait que de terre, un Tumulus (des timuli), de pierre et de terre, désigne une éminence artificielle circulaire ou non, recouvrant une sépulture (on emploie aussi le mot tombelle). Une substruction consiste en un ensemble de fondations dont le but est de surélever la base d'une construction, au-dessus du niveau naturel du sol.

 

Aux abords d’Arcis, des sépultures gallo-romaines sont découvertes en 1836. A Mailly ont eu lieu des découvertes de médailles, de statuettes « et d’autres antiques ». Le sol y est jonché de tuiles, de briques et de poteries romaines. Non loin de là ont été déterrées 9 bagues en or massif, dont 3 avec pierres gravées, et 4 colliers en même métal.

En 1844 et 1845, on découvre à Barbuise, sous un bloc de pierre, 4 haches en cuivre, accompagnant quelques débris de cadavre.

A Courtavant, dépendance de Barbuise, on trouve un tombeau formé de pierres posées sur leur champ et placées bout à bout. Ce tombeau contient 1 squelette, 2 pots en terre noirâtre vernissés, avec des dessins et des moulures, 1 lame en cuivre à 2 tranchants et 8 fers de flèche en cuivre.

             A Villenauxe, on lève une pierre plate, et à côté d’un cadavre, on trouve 1 petit vase en cuivre, 4 pointes de javelots en cuivre et une hache en silex noir. Sur le territoire de cette commune, il existe un grand nombre de pierres recouvrant des restes humains. Ces pierres sont connues sous le nom de « dormants ».

En 1854, on découvre à Villadin un menhir qui renferme un cadavre. A la place des bras et des jambes, on trouve 8 anneaux en cuivre.

Les bois d’Essoyes recèlent plusieurs tombelles.

En 1858 un dolmen de Frécus est fouillé. On y trouve une grande quantité d’ossements humains, de vases et des haches en silex.

On voit des dolmens et des menhirs à Saint Aubin, à La Chapelle-Godefroy, à Bouy, à Souligny, à Trancault, à Bercenay, à Marcilly, à Avant, à Saint-Martin-de-Bossenay, à la Fosse-Cordouan, sur le territoire de Saint-Nicolas.…

La commune de Lagesse possède plusieurs tumuli près desquels il y avait des haches en silex.

A Polisot il existe un vaste  tumulus d’époque celtique, avec un grand nombre de squelettes, des bracelets, des colliers…

A Neuville-sur-Seine, station gallo-romaine bien connue, 2 tumuli renferment des bracelets, des colliers, des fibules et des poteries grossières.

A Landreville, on a trouvé des haches en silex et en bronze, et des médailles celtiques. A Villemaur, Saint-Mards, Vendeuvre, Chappes, Fralignes, on a trouvé des haches en silex, et Chamoy une en bronze.

A Bar-sur-Aube, l’ancienne Segessera (contraction César-Auguste premier empereur romain), de la table Théodosienne, possède des substructions importantes de l’époque gallo-romaine, soit dans la vallée, soit en haut de la montagne Sainte-Germaine, sur l’emplacement d’une ville (présence de tuiles).

A Neuville-sur-Seine un établissement important est découvert, souvenir d’une habitation luxueuse : une belle piscine en mosaïque, qui est conservée au Musée de Troyes. Près de la voie romaine qui conduit d’Essoyes à Bar-sur-Aube, on a trouvé une piscine semblable.

A Vendeuvre, on a découvert des objets appartenant aux temps mérovingiens, un cimetière, des monnaies, des vases, un atelier de poterie.

Aux deux côtés de la forêt d’Othe, on rencontre les ruines de 2 villes importantes : Blanum, aux sources de la Blaize (Auxon), ensemble considérable de débris de toute sorte de l’industrie gallo-romaine, et Clanum, dans la vallée de la Vanne (Paisy-Cosdon : vestiges d’une riche habitation de praticien), sur le territoire d’Aix-en-Othe, on rencontre des vestiges d’un ancien établissement de bains. Du côté de Villenauxe, on a trouvé les traces d’ateliers de poterie qui remontent aux premiers siècles de l’ère chrétienne.

 

 


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