Aubois très célèbres



Mgr Garnier de Traisnel


Mgr Garnier de Traisnel
Mgr Garnier de Traisnel

Il naît à Traînel vers 1125.

Lorsque Garnier de Traisnel est élu évêque en 1193, la ville de Troyes se sent encore des pertes qu’elle a subies dans l’incendie de 1188.

 L’année 1195 amène une famine qui dure 3 ans.

Le pays est désolé par la guerre occasionnée par l’usurpation de Thibaut, des états de Henri, son frère, qui est en Palestine.

 Ces malheurs engagent le prélat à se croiser pour aller représenter au prince les besoins de son peuple réduit aux dernières extrémités.

Ayant pris la route par l’Italie, il apprend à Plaisance, la mort fatale du comte de Champagne.

A la nouvelle de cette mort, l’évêque Garnier est longtemps indécis sur le parti qu’il doit prendre.

Enfin, il se détermine à aller à Rome pour consulter le pape Innocent III.

Ce pontife, sur les représentations que l’archevêque de Sens lui a envoyées, engage l’évêque de Troyes de retourner dans son église, et commue son vœu d’Outremer, en autres œuvres de piété.

 A son retour, Garnier assiste au concile de Sens qui se tient contre les Publicains, espèce d’Albigeois et de Manichéens.

 Deux ans après, il est du nombre des évêques qui écrivent au pape, sur ce qui s’est passé dans l’assemblée de Nesles en Vermandois, au sujet de l’interdit que le souverain pontife avait jeté sur la France à cause de la séparation du roi et de son épouse Ingerburge, et de son mariage avec Agnès de Méranie.

Les évêques de la province de Sens approuvent ce dernier mariage, et à l’exemple de ses confrères, celui de Troyes donne un mandement pour faire exécuter la bulle du pape qui légitime les enfants qui en sont nés.

 Il commence la construction gothique de la cathédrale.

 Cependant, le zèle des croisades s’enflamme dans toute la chrétienté.

Garnier quitte son église, joint les croisés à Venise, et se trouve au siège de Constantinople, où il signale la bravoure, ainsi que l’évêque de Soissons.

Ils commandent deux navires, le Paradis et le Pélerine, dont les troupes sautent les premiers sur les murs, arborent les drapeaux de ces pontifes et annoncent la victoire qui est suivie de la prise de cette ville impériale, où 2.000 chrétiens sont délivrés.

Lorsque le calme est revenu, il est fait la recherche de toutes les choses saintes, qui sont remises en dépôt entre les mains de l’évêque de Troyes.

C’est ainsi que nous pouvons admirer dans le trésor de la cathédrale des pièces uniques au monde et inestimables ! 

Langlois, chapelain de Garnier, rapporte à Troyes, les reliques de sainte Hélène.

 L’empereur Alexis écrit au pape Innocent III pour faire l’éloge de l’évêque Garnier.

 Notre évêque ne revient plus à Troyes, il meurt à Constantinople au mois d’avril 1205, après douze ans d’épiscopat.

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