Religion



Sainte Geneviève


Sainte Geneviève naît en 421.

A l’âge de 7 ans, elle est consacrée à Dieu par saint Germain évêque d’Auxerre et saint Loup évêque de Troyes.

 

Elle détourne les Parisiens de s’enfuir à l’approche d’Attila, leur prédisant que la ville ne serait pas attaquée.

Plus tard, Clovis assiège Lutèce, et la disette est grande. En ce moment funeste, Geneviève dont le cœur est déchiré, veut tirer la ville de cette affreuse misère.

Les Romains avaient entretenu près de Paris une nombreuse flotte pour s’opposer aux incursions des ennemis. Avec cette flotte, il est encore facile de tenter une expédition, parce que l’ennemi est dépourvu de vaisseaux.

Geneviève s’offre donc à partir et promet d’aller acheter les vivres nécessaires à l’approvisionnement de la ville. Sa demande est accueillie avec joie par les Parisiens, qui lui confient les grandes barques.

Les soldats de Clovis la voient passer et la prennent pour une émigrante.

Les barques descendent la Seine et s’engagent dans l’Aube près de Marcilly, franchissent Anglure, Viâpres, Pouan et s’arrêtent à Arcis.

 

Le bruit de l’arrivée de Geneviève se répand.

Le seigneur de cette petite cité gallo-romaine vient à sa rencontre et la prie de venir chez lui voir sa femme paralytique depuis quatre ans. Geneviève la guérit.

 

La sainte se dirige ensuite vers Troyes et s’arrête près de Rhèges pour se reposer (plus tard, une modeste chapelle placée sous son vocable, sera construite à cet endroit).

Geneviève arrive à Troyes " avec son immense renommée :

Qu’en la ville de Troyes à la fin arrivant

Tout le peuple à la foule allait la saluant.

Les malades venaient pour jouir des miracles,

Les doctes et les saints pour ouïr ses oracles ".

 

On lui présente un homme et une jeune fille aveugles : Geneviève fait un signe de croix et le prodige est réalisé.

Un pauvre sous-diacre vient lui présenter son fils " tourmenté par une ardente fièvre depuis dix mois " : Geneviève fait un signe de croix sur de l’eau bénite, l’enfant en boit et est guéri.

Alors de tous côtés s’élèvent des cris d’admiration, de ferventes prières, on lui arrache une frange, un lambeau de son vêtement, et cette frange et ce lambeau circulent comme un précieux talisman, " C’est à qui pourra les toucher, à qui pourra les posséder, dit un chroniqueur, il n’en fallait pas moins pour cicatriser une plaie, chasser le démon…"

 

Geneviève expose le but de son voyage, et il n’y a qu’un cri unanime : on lui promet de lui fournir du blé : tous les greniers s’ouvrent, et beaucoup refusent d’être payés.

 

Geneviève sort de Troyes, comblée de bénédictions et regagne Arcis où elle fait charger 11 bateaux.

Ils remontent sur Paris, lorsqu’une violente tempête éclate, et les bateaux vont disparaître sous les ondes. Geneviève s’agenouille, sa prière est exaucée : la tempête se calme et les bateaux reprennent le fil du fleuve.

Ils arrivent à Lutèce, que le siège a réduit aux dernières extrémités. Sainte Geneviève distribue ses provisions, principalement aux pauvres, pour qui elle fait cuire du pain.

 

Désormais, elle acquiert sur tous, et même sur les rois francs, une influence précieuse dont elle use sans compter, pour la gloire de l’Eglise et de ses saints.

 

Après quantité de bonnes œuvres et de pieuses initiatives, dont le détail a été conservé par l’histoire, la vierge s’endort dans le Seigneur en 512.

 

Même après sa mort, elle se montre secourable aux populations du diocèse de Troyes qui lui a fourni des vivres au temps de la disette. C’est ainsi que notamment, nous lisons à cette époque : " un esclave d’Arcis se rendit au tombeau de sainte Geneviève, dévoré de la fièvre et atteint de la lèpre. Lorsque son corps fut soigneusement oint de l’huile de sainte Geneviève, sa lèpre disparut, et la fièvre l’abandonna ".  

 

   

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