Religieux et saints de l'Aube



Saint Ursion


Ce qu’il y a de certain au sujet de saint Ursion, est qu’un culte lui était rendu anciennement.

 

         On peut vénérer dans l’église de Saint-André-les-Vergers les reliques de saint Ursion (Ursio).

 

         Comme les autres de cette église, elles proviennent de l’abbaye de Montier-la-Celle où elles se trouvaient dans une châsse avec celles de saint Maurèle.

 

         La fête de saint Ursion se faisait le 29 septembre, mais on célébrait la translation des reliques le 22 avril.

 

         Il est dit dans la vie de saint Lyé, abbé de Mantenay, qu’il reçut l’ordre de donner la sépulture à son tendre ami Maurèle (également religieux du monastère de Saint-Ursion et curé d’Isle-Aumont) dans la « basilique de saint Ursion ».

 

         On sait que l’église du monastère d’Isle-Aumont était dédiée au XII° siècle à Notre-Dame et à saint Ursion, lorsqu’y fut établi un prieuré (qu’il gouverna) par Robert de Molesme.

 

         Une église fut bâtie sous son vocable, près du ruisseau de l’Hozain.

 

         Mais, des fouilles assez récentes ont permis de retrouver les traces d’édifices plus anciens. Dans la nef gauche actuelle qui est la nef centrale de l’église monastique, on voit  au fond le choeur roman et les vestiges  d’une église carolingienne ainsi que les restes d’un édifice mérovingien.

 

         Le monastère ancien fut détruit au cours des invasions normandes du IX° siècle et c’est à cette occasion que les reliques : ses ossements et le suaire précieux qui les enveloppait, furent transférées à Montier-la-Celle, ainsi que celles de saint Mélain, de saint Phal et de sainte Exupérance.

 

         Des Guerrois dit : « saint Ursion fut un des premiers saints prêtres ou abbés de cette maison sacrée qui assembla de bons ecclésiastiques ou moines en icelle pour y servir Dieu, d’autant que c’était un lieu plein de dévotion, de fréquente oraison, de profond silence et d’éminente sainteté, enfin comme un petit paradis terrestre où néanmoins, il n’y avait pas de serpent… Leur règle, c’était, outre les commandements de saint Ursion auxquels ils obéissaient ponctuellement, le Saint Evangile… S’étudiant à beaucoup jeûner, toujours souffrir les injures, ni faire état du monde ni de toutes ces délices, psalmodier et prier presque continuellement, faire du bien à tous autant qu’il était possible, en un mot, vivre non pas d’une vie humaine mais angélique à la façon  des anciens moines… Saint Ursion était le père là-dedans qui avait pour disciples des saints. Il y mourut, et y fit tant de miracles que Dieu, par la voie du peuple, le canonisa, comme en ces temps c’était la façon, et cela se gérait par l’aveu de l’évêque et l’approbation de quelque concile qui déclarait le décédé opérant des miracles pour saint ».

 

         Saint Ursion décède en 375.

 

         Le diocèse en fait la mémoire le 8 novembre.

 


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