Le département



Essoyes, de sa création à la Révolution


La plupart des paragraphes de ce chapitre, pourraient s’appliquer à toutes nos communes auboises, pendant la période féodale.

 

Seigneuries ayant existé à Essoyes : la seigneurie de Molème ou seigneurie royale, la seigneurie ancienne ou particulière, désignée plus tard sous le nom de fief de la Rochette, l’arrière fief qui en dépendait, et la seigneurie de Servigny.

 

Seigneurie de Molème : l’abbaye de Molème fut fondée par saint Robert le 20 décembre 1075. Il y avait 96 paroisses tributaires de l’abbaye. Essoyes était du nombre. Dès 1080, l’abbaye y prend pied, grâce à de nombreux donateurs (Gobert de Bar, Adeline sa mère, Hildegarde sa femme, Erlebaud d’Epagne et son frère, la famille de Pierre de Briel, Girard de Ville-sur-Terre, le  comte Milon II de Bar-sur-Seine, sa femme et son frère Albert de Paray, Godefroi de Châtillon et Mathieu son cousin, Hugues de La Ferté, Pierre de Binau, Gauthier d’Avalleur, Anserie de Chacenay, Ugo, curé de Merrey).

 

En 1210, Milon 1er est seigneur d’Essoyes, son fils Guy lui succède, puis ses enfants : Milon II et Manassès, ainsi que Hugues du Puiset, époux de Pétronille Milon, fille de Milon II. Leur succédèrent Erard 1er,  Erard II et Milon III. Dès 1230, l’abbaye est considérée comme le principal seigneur d’Essoyes. En effet, Thibaut IV prend l’engagement de ne pas acquérir le village d’Essoyes « qui appartient à l’abbaye de Molême », et sera coseigneur d’Essoyes de 1233 à 1253, date de sa mort. De 1249 à 1252, Thibaud IV avait à Essoyes, 3 feudataires (personne qui possédait un fief et qui devait foi et hommage au seigneur suzerain). Après Thibaud IV, c’est Thibaut V, dit le Jeune jusqu’en 1270, puis son frère Henri III, dit le Gros jusqu’en 1274. Le roi Philipe IV le Bel, comte de Champagne et roi de Navarre par son mariage avec Jeanne de Navarre héritière du comte de Champagne, réunit à la couronne toutes les possessions des comtes de Champagne et en particulier leurs droits seigneuriaux à Essoyes, de 1274 à 1305. En 1389, Girard de Bourbon est seigneur d’Essoyes, en 1400 Henri de Vienne, en 1417 son fils Jean III de Vienne, puis son fils Girard de 1420 à 1440. Le fils de ce dernier Jean 1er de Longvy lui succède de  1140 à 1450, et Jean II de Longvy, son frère, en 1450. Gauthier de Ruppes était aussi, en 1420, seigneur d’Essoyes, Jean de la Rochette en 1469, puis Guillaume d’Anglure, et ensuite sa fille Jeanne, mariée à Pierre de Velu. De ce dernier, le fief passa, en 1491, à sa fille Marguerite mariée à Michel de Puiseu. En 1478, Jean d’Estrac est aussi seigneur d’Essoyes. Ensuite, Jean de Lenoncourt, Michel de Puiseu, puis la veuve de Jean d’Estrac et, en 1514 son fils  Guillon d’Estrac.  

 

Suite à la désastreuse bataille de Pavie (1525), le roi de France, François 1er (1515-1547) prisonnier, dut, pour recouvrer sa liberté, céder la Bourgogne à Charles-Quint, et Essoyes fut considérée comme faisant partie de cette province. Charles-Quint devint donc co-seigneur d’Essoyes, à la place de François 1er. Il la vendit en 1531 à Guillon d’Estrac, déjà possesseur de la seigneurie ancienne et particulière. Dès 1536, François 1er rentre en possession de la seigneurie d’Essoyes. En 1559, Pierre d’Estrac fils de Guillon et sa soeur Anne, mariée à René de Sommièvre se partagent la seigneurie d’Essoyes. Par contrat de 1587, le domaine royal d’Essoyes passe à Jacques de Sommièvre, son fils,  puis à ses successeurs : son fils Pierre en 1621, Charles en 1670, et son fils et sa soeur Angélique de Sommièvre mariée à Jean-Augustin de Lingendes jusqu’en 1730. Leur succèdent les héritiers Nicolas et Alexandre de Blottefière 1731-1744. Par voie d’échange ou de vente, en 1751, les Religieux cédèrent ce qui leur appartenait dans la seigneurie à Jean Orceau baron de Fontette, conseiller au Parlement de Paris, maître des Requêtes, président au Grand Conseil, puis chancelier de Monsieur, frère du roi, en 1744. Jean Orceau la cède au duc de La Vrillière, qui la cède au roi en 1770. Ce dernier devient ainsi l’unique seigneur d’Essoyes.

 

 Noblesse originaire d’Essoyes, ou l’ayant habité, sans y posséder de seigneurie : un certain nombre de personnages portent dans l’histoire le nom d’Essoyes joint à leur nom de baptême. La plupart étaient nobles et trouvent donc leur place dans la féodalité : Adeline d’Essoyes, puis Aubri d’Essoyes de 1172 à 1210, Hugues d’Essoyes et ses frères Jobert et Régnier de 1197 à 1226, Josbelet d’Essoyes en 1201, Mathilde d’Essoyes (fille de Pierre d’Essoyes) de 1231 à 1249, Adam d’Essoyes en 1233, Christophe d’Essoyes de 1238 à 1251 (ses frères étaient l’un maire et l’autre prévôt d’Essoyes), Raoul d’Essoyes avant 1254, Pierre d’Essoyes de 1350 à 1361, Etienne d’Essoyes de 1421 à 1432, Richard d’Essoyes (frère d’Etienne) et ses enfants de 1432 à 1448, Guillaume Nobilitas d’Essoyes de 1486 à 1498, un autre Etienne Nobilitas en 1491, Thibaut d’Essoyes (fils du précédent) en 1507, Nicolas Nobilitas d’Essoyes fils d’Etienne, et petit fils de Guillaume) en 1539, Jean Nobilitas d’Essoyes de 1530 à 1550, Nicole d’Essoyes de 1551 à 1582, Pierre d’Essoyes de 1551 à 1561.

 

La justice féodale : au moyen-âge, les seigneurs n’administraient pas leurs terres eux-mêmes, ils les faisaient gérés par des prévôts, de là le nom de prévôté donné aux seigneuries. Ils étaient à la fois administrateurs et justiciers. La justice féodale se divisait en haute, moyenne et basse justice. La première fut confiée aux baillis, les deux autres aux prévôts. A Essoyes, chaque seigneurie revendiquant le droit de justice, il y eut 4 tribunaux distincts, 4 prévôts, comme il y avait 4 seigneuries. De 1270 à 1280, la prévôté de Molème relevait du bailliage de Troyes. En 1287, après le mariage de Jeanne de Navarre avec Philippe le Bel, elle devient prévôté royale. En 1295, la prévôté d’Essoyes passe avec le comte de Bar-sur-Seine au bailliage de Chaumont. Prévôts de la Prévôté royale : 1241 Jean le Champenois frère de l’abbé de Molème, 1285 Martin Morin, 1341 Thomas-Nicolas de Neuville, 1361-1362 Le Courperel, 1494 Henri Mongin, 1504 Jean Peytel l’aîné, 1513 Jean Favier dit Mathieu, 1537 Grandjdean, 1637-1652 Jacques Rossignol, 1652 Joachim Voulquin, 1660-1685 Claude Rossignol, 1685-1724 Charles Valpin, 1725-1735 Nicolas Dufresne, 1760-1779 Louis Darras, 1784-1789 Toussaint Darras.

 

Chaque seigneurie ayant sa justice devait également avoir sa prison construite et entretenue aux frais du Seigneur. Ainsi au XIV° siècle il y a à Essoyes 3 prisons : celle du fief de La Rochette, celle de l’arrière-fief de Fonjon,  et celle de la seigneurie royale.

 

Au moyen-âge, chaque seigneurie avait son moulin, comme son four banal (qui appartient au Seigneur), où les hommes du Seigneur étaient tenus de moudre leur grain, moyennant une redevance. En 1231, Erard de Chacenay vendit à l’abbaye de Molème ses moulins d’Essoyes. En 1563, lors de la vente des biens de l’abbaye de Molème à Essoyes, les grands moulins passèrent dans la seigneurie  ancienne et particulière. L’abbaye en reprend possession en 1690, puis Jean Orceau de Fontette en 1751, qui les céda en 1770 avec le reste de sa seigneurie, au duc de La Vrillière qui les rétrocéda au roi. Le moulin de la Roche remonte à une haute antiquité. Il était en ruines en 1491. Reconstruit, il fit retour à la seigneurie ancienne et particulière. Il entre en 1771 dans le domaine royal. Le moulin de la Papeterie existe dès le XVI° siècle. Il devient propriété nationale, par suite de la confiscation des biens du clergé.

 

La halle et les droits de hallage appartenaient à la seigneurie ancienne et particulière de Jean de Lestrac, dès 1503. Au XVII° siècle, de véritables boutiques y étaient installées, ainsi qu’un pressoir. La halle, à partir de 1770, fait partie du domaine du roi. A la Révolution, elle passe à la Communauté.

 

Au XV° siècle, Essoyes n’avait qu’une seule foire, appelée de Saint-Michel ou de Saint-Remi. En 1770, 2 nouvelles furent accordées, une quatrième en 1806, puis une cinquième, soit les 21 janvier, 21 mars, 21 mai, 21 septembre et 21 novembre. De temps immémorial, un marché s’est tenu à Essoyes le samedi de chaque semaine.

 

Servage : au XII° et au XIII° siècle, la société se composait de 3 classes d’individus bien distinctes. Dans la première étaient les « francs de gentillesse », c’est-à-dire les gentilshommes ou les nobles. Dans la seconde les « francs de poesté ou de pôté » qui se subdivisaient  en bourgeois et en vilains. Enfin, la troisième classe était composée de non libres, c’est-à-dire des hommes de corps ou des serfs.

 

Mainmorte : les serfs étaient mainmortables, c’est-à-dire que leurs biens meubles et immeubles retournaient à leur Seigneur, lorsqu’ils décédaient sans enfants ou sans parents.

 

Formariage : comme propriétaires fonciers, les seigneurs du moyen-âge avaient à craindre que les biens, que leurs serfs tenaient d’eux, ne leur échappent en partie, par des unions avec des personnes franches, ou relevant d’une autre seigneurie : c’est la peine du formariage, droit que le serf doit à son seigneur.

 

Poursuite : les serfs étaient « gens de poursuite », c’est-à-dire qu’ils ne pouvaient transférer leur domicile hors des terres de leur seigneur « sous peine de saisie de tous leurs biens… ». Cela disparut dans le cours du XIV° siècle.

 

Taille seigneuriale, Corvages et Moison (Redevance en grain, en vin ou autres fruits de la terre) : c’était un impôt personnel, que le seigneur exigeait de ses hommes, en vertu de son droit de souveraineté.

 

Couvées, Corvée seigneuriale : les hommes doivent 3 corvées par an, pendant lesquelles le seigneur est obligé de les nourrir, ce qui diminue singulièrement l’odieux de la corvée. Elle fut abolie dans la seigneurie ancienne par René Sommièvre en 1571. Il faut y rattacher la garde des prisons et le port des lettres du seigneur, ce dernier étant rétribué selon la distance.

 

Corvée royale : elle n’est généralisée qu’en 1737, et a pour objet l’entretien des routes.

 

Corvée bourgeoise : pour la réparation des rues et des chemins ruraux.

 

Cens, lods et ventes (pour désigner la redevance due au seigneur lors de la vente d'une partie du territoire sur lequel s'étendaient ses droits) : les seigneurs démembraient volontiers leurs fiefs et cédaient des terres à leurs sujets. La plupart du temps, la concession était faite censive, c’est-à-dire à charge d’une redevance modique, en nature ou en argent, qui grevait le fonds à perpétuité et le suivait comme une sorte d’hypothèque. Cette redevance s’appelait cens, rente ou champart. Les lods et ventes devaient être payés par l’acquéreur  dans les 9 jours qui suivaient la vente.

 

Dîme : en 1080, Gobert de Bar donna à l’abbaye de Molème le tiers des dîmes d’Essoyes, peu après, le second tiers fut remis à la même abbaye par le comte de Bar-sur-Seine, et le troisième par Robert des Riceys.

 

Péage : droit seigneurial qui se prend sur le bétail ou marchandise passant, pour entretenir les ponts, ports et passages. Il ne pesait pas sur les habitants, mais sur les marchands et voituriers étrangers.

 

Rouage : droit seigneurial qui se percevait sur le vin vendu en gros et transporté par charroi.

 

Rançon du roi Jean-le Bon : cette taxe devait cesser avec la cause qui l’avait déterminée.

 

Taille royale (taxe versée par le paysan en échange de la protection que lui fournit le seigneur) et accessoires : c’est le plus ancien des impôts royaux.

 

Capitation : impôt personnel payé par famille, invariable, comme notre contribution personnelle.

 

Dixièmes et vingtièmes : le premier en 1710, le second en 1750, payés par la communauté d’Essoyes, pour remédier à l’épuisement des finances  causé par la guerre de la succession d’Espagne.

 

Quartier d’hiver : de subsistance et d’ustensile, était prélevé pour rembourser les Communautés des frais que leur occasionnaient le logement et la nourriture des troupes.

 

Droits sur les vins : Gros et Gros-manquant. Le Gros était une imposition établie sur les boissons de toute espèce, le vin, l’eau-de-vie, l’esprit de vin, la bière, le cidre… au 20ème du prix de la vente. Le Gros-manquant était de la même nature et de la même qualité que le Gros perçu à la vente, mais à la fin de l’année, après l’inventaire.

 

Droits sur la viande : créé en 1704, c’est un impôt sur la viande que les bouchers vendaient au dehors du lieu de leur domicile, sous le nom de « droit d’inspecteur aux boucheries ».

 

L’Impôt du sang : les vilains, c’est-à-dire les non nobles, n’avaient pas le droit de porter des armes. Mais en 1233, par traité de pariage entre l’abbé de Molème et le comte de Champagne, les hommes d’Essoyes que ce dernier aurait appelés à l’armée pour un motif urgent, devaient rester à son service une journée entière, et n’avaient le droit de rentrer dans leurs foyers que le lendemain. Mais sous Charles VII (1422-1461), les vilains entrent dans l’organisation militaire et prennent une part active à la défense du pays.

 

Logement des troupes : Essoyes comptait au nombre des « villes closes », et était, par conséquent, assujettie au logement des troupes qui ne pouvaient tenir garnison ni même séjourner que dans les bourgs fermés. De 1722 à 1760, cette charge pèse presque continuellement sur Essoyes.

 

Point de vue religieux :

 

Donation de l’église d’Essoyes à l’abbaye de Molème : en 1101, Gauthier, comte de Brienne, abandonne à l’abbaye ses droits de suzeraineté, de sorte que l’église d’Essoyes cesse d’être un fief relevant des comtes de Brienne, et passe en toute propriété aux Religieux de Molème.

 

Charte de l’évêque de Langres fixant les droits de Religieux et du curé en 1101.

 

Portion congrue : pour protéger les vicaires perpétuels contre la parcimonie des curés, on leur assura une pension sur les revenus des cures qu’ils desservaient.

 

Donations faites à l’église avec ou sans charges : les rentes et les biens-fonds (Propriété comprenant le sol et tout ce qui en dépend en superficie et en profondeur, les immeubles) provenaient de la libéralité des fidèles, qui faisaient « la part à Dieu », dans les biens qu’ils laissaient en quittant la terre.

 

Incorporation de la paroisse d’Essoyes au diocèse de Troyes : par le Concordat de 1801. Lors du rétablissement des doyennés ruraux de 1804, la cure d’Essoyes releva du doyenné de Bar-sur-Seine, jusqu’au synode de 1873.

 

Les confréries : il existait à Essoyes, 3 confréries : celle du Rosaire, celle du Saint-Sacrement et celle de Saint-Remi.

 

La relique de la vraie Croix : elle eut lieu en 1793 « en grande cérémonie ».

 

La maladrerie : Essoyes eut la sienne, en dehors du bourg proche de la porte de Mussy, qui prit ce nom.

 

L’hôpital ou Maison-Dieu : possédé par Essoyes, ce qui était rare au moyen-âge.

 

Au point de vue communal : le maieur ou maire existait depuis 1241.

 

Les assemblées générales de la Communauté : les habitants d’Essoyes avaient des intérêts communs, des biens propres et indivis.

 

Les Syndics : au nombre de 2, élus annuellement par les habitants, pour assister à toute assemblée délibérante.

 

Le Conseil des notables : créé par ordonnance de 1777.

 

Finances de la Communauté : se divisaient en 3 :

 

Droit de gourmetage, qui confère à celui qui le possède le droit exclusif de conduire les marchands dans les caves, et de charger les vins et eau-de-vie vendus.

 

Droits de pêche : dans la rivière d’Ource.

 

Location des biens communaux : carrières, et quelques pièces de terre.

 

Recettes extraordinaires, Bois communaux : les habitants d’Essoyes qui possédaient des bois les administraient à leur gré, et en percevaient les revenus.

 

Comptes des Syndics : les syndics étaient les receveurs municipaux.

 

Bureau de bienfaisance : établi par arrêté du 17 brumaire an XII.

 

La sœur infirmière et les médecins : à partir de 1854.

 

Bureau de Poste et  le Télégraphe : après 1769.

 

Le Couvre-feu : institué en 1789.

 

Le Ban de Vendange : pour empêcher les vols de raisins, il est interdit de vendanger avant le jour fixé.

 

Les sergents messiers et viniers : véritables gardes champêtres.

 

Le pâtre commun et les pâturages : il y avait à Essoyes dès le début du XVIII° siècle, 2 pâtres communs : l’un pour la Rue Haute, l’autre pour la Rue Basse. Ils étaient nommés pour 3 ans.

 

Fléaux : la Peste de 1346. La peste noire sévit comme en Champagne et toute la France : tous les membres de la famille Guillemard furent emportés par la maladie. Anecdote : seule une jeune fille, Eglantine, survécut. Pour la mettre à l’abri de la contagion,  des amis lui avaient construit une petite chaumière en dehors du bourg, entre la maladrerie et la forêt Foucherolles. En reconnaissance, Eglantine fit ériger une croix sur l’emplacement  même de sa retraite. C’est la croix « Bouillot ».

 

Guerre de Cent ans : Essoyes fut brûlé par les Anglais pendant la première partie de la guerre de cent ans.

 

Les guerres du XV° siècle : les habitants eurent à souffrir de la lutte que Charles VII soutint contre les Anglais et les Bourguignons pour reconquérir son royaume, des Ecorcheurs en 1444, et de la guerre entre Louis XI et le duc de Bourgogne, Charles-le-Téméraire.

 

Les guerres de Religion, la Ligue, le combat de Verpillières : Essoyes est occupé en 1563 par un corps nombreux de Calvinistes, et pillé. Il en est de même lorsque le prince de Condé et le roi le Navarre, chefs du parti protestant se réunissent. Un régiment persan la rançonne. Le roi de Navarre occupe le bourg avec son corps d’armée et les pauvres habitants sont contraints d’embrasser la religion réformée.

 

Invasion allemande de 1614 : les armées impériales occupent Essoyes et commettent de grands ravages.

 

Incendie de 1763 : un violent incendie détruit le bourg d’Essoyes, le 12 mars. Trois personnes meurent. Les habitants se réfugient en grand nombre à Servigny. Louis XV accorde une somme de 16.000 livres pour aider à rebâtir les maisons, à condition  qu’elles soient couvertes en tuiles ou en laves. Dès avril 1764, 50 maisons sont ainsi reconstruites. Pour cette raison, pendant plusieurs années, les habitants d’Essoyes jouirent de certains privilèges. Le Conseil du roi leur accorda la remise entière de leurs impositions des années 1763, 1764, 1765 et 1766.    

 


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