Le département



Le Davau


Maison des Chamoines en 2020
Maison des Chamoines en 2020

 

Le territoire de Vannes en la commune de Sainte-Maure renferme 2 fiefs : Vermoise (voir ce chapitre) et le Davau.

            Ce dernier était moins important que Vermoise.

            En 1626, il appartenait aux chanoines de Saint-Pierre qui le tenaient par rachat des héritiers du théologal (chanoine dans le chapitre de la cathédrale pour enseigner la théologie et pour prêcher) Jacques Nivelle.

            Il touchait aux papeteries des Le Bé (voir ce chapitre).

            Il consistait en une grande cour fermée de murs et de fossés sur 3 côtés, le quatrième était le bras de la Seine.

            On y entrait par une grande porte avec pont-levis.

            Le corps de logis comprenait une chambre basse, une chambre haute et grenier au-dessus où l’on montait par un escalier de pierre.

            Dans un autre bâtiment, une chambre basse, une chambre haute et grenier, galerie et appentis étaient attenant à une grange de 2 traits, 2 étables et 1 volière à pigeons, un colombier en pierre de forme ronde, sous lequel était une laiterie voûtée.

            Une grande étable était en ruines et à moitié démolie.

            Les terres, vignes, prés, oseraies avaient une superficie de 16 arpents ½ (1 arpent = 1260 m²), y compris les haies et les fossés, tenant d’une part au chemin, d’autre part à un petit bras de rivière et à la Seine, et aux usages.

            Par délibération du 6 novembre 1626, le chapitre de la cathédrale fit visite des lieux. On reconnut que beaucoup de réparations étaient nécessaires : bâtiments menaçant ruine, terres en mauvais état…         Néanmoins le tout fut loué à Nicolas de Menant, seigneur de Mailly, écuyer, pour 100 livres de rente foncière et 2 sous 6 deniers de censive (redevance annuelle payée pour une terre) le 22 décembre 1626.

            Plus tard un lieutenant de roi, Denis, devint propriétaire à rente censive.

            Il fit graver au-dessus de la grande porte ses armoiries.

            A sa mort son neveu, M. De Sublaincour, officier d’artillerie, eut quelques difficultés avec les chanoines.

            Vers 1745, 2 chanoines prirent le Davau en location comme maison de plaisance. La propriété laissait à désirer, mais il y avait les plantations, la situation sur la Seine et au bord de la grande prairie, les droits seigneuriaux de chasse et de pêche, ceux de cens et de vente.

            La proximité des châteaux de Saint-Lyé, de Sainte-Maure, de Barberey, de la Chapelle-Saint-Luc, de Riancey, de Villacerf, de Payns et de Saint-Benoit faisaient de Davau une maison de campagne agréable.

            La ferme qui était d’un bon rapport, principalement à cause des pâturages, a été acquise il y a environ 50 ans par Benjamin Charonnat qui fut maire de Sainte-Maure.

            Elle a passé ensuite à sa fille Estelle qui épousa M. Porentru.

            C’est ce dernier qui a vendu toute la propriété à divers particuliers.                         Les vieux bâtiments ont disparu, il n’en reste plus rien.


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