Coutumes, tradition...



Autres coutumes


BOUGELOTS
BOUGELOTS

Une coutume chrétienne a longtemps existé à Dampierre, Ervy et Essoyes :

 

A toutes les personnes venant s’incliner devant la dépouille mortelle, à la maison du défunt, la famille remettait un sou pour la quête de l’offertoire de la messe d’enterrement.

 

Elle permettait ainsi à chacun de participer à l’offrande de la messe d’enterrement ou du dimanche suivant, destinée à assurer au défunt les prières indispensables au repos de son âme.

 

Ainsi, la famille était-elle assurée que personne ne manquerait à ce devoir !

 

A Romilly-sur-Seine, autrefois, il était d’usage de glisser entre les dents du mort une pièce d’argent, et de placer à côté de lui, dans le cercueil, un pain spécialement béni. Un fossoyeur qui a procédé au transfert des corps de l’ancien, vers le nouveau cimetière, a trouvé cela de très nombreuses fois.

 

Talisman : pour se protéger pendant le choléra de 1849, presque tous les habitants possédaient une prière à saint Roch ou à la sainte Vierge.

 

Il était inutile de réciter habituellement cette prière, il suffisait de la lire une fois ou même de la faire lire et de la mettre ensuite sous enveloppe.

 

L’enveloppe était déposée avec un morceau de camphre dans un sachet de soie, puis au moyen d’un cordon, l’intéressé suspendait le sachet à son cou.

 

On lie la gelée : la gelée présente une arme à 2 tranchants : il en faut certes pour qu’un bon hiver se fasse, mais au printemps, elle peut devenir très néfaste. Comme elle est palpable dans ses effets nuisibles, on se persuade de la neutraliser la liant symboliquement à chacun des arbres du verger. Voici comment on opère à Celles-sur-Ource : après la messe de minuit, on se rend dans les vergers et l’on entoure le tronc des arbres fruitiers avec des ligaments de paille.

 

           A Polisot, on distribue la paille de la crèche pour faire des liens autour des arbres Puis on récite une prière, ordinairement le début de l'évangile selon Saint Jean et l'on met le lien.

Il se place à 1 mètre environ du sol et il reste ensuite jusqu'à ce qu'il tombe de lui-même.

 

Les Bougelots : pendant la quinzaine qui précède le mardi-gras, les habitants de Spoy se livrent à un exercice assez curieux. Le soir, jusqu’à une heure très avancée de la nuit, hommes, jeunes gens et enfants courent les rues du village. Ils sont là une cinquantaine, parfois un cent, avec des poêles, des seaux, des arrosoirs, des bassinoires, des portes de four 

 

Ils « glingent », c’est dirent qu’ils frappent en cadence sur leurs ustensiles. Le bruit infernal de cette cacophonie s’entend à « une lieue à la ronde ».

 

Le vacarme réveille la sève dans les souches de la vigne. Plus on fait de bruit, plus on aura de raisin. Les gens de Spoy y croient beaucoup, ils disent que s’ils ne menaient les bougelots, ils ne feraient pas de vin dans l’année.

 

La Fontaine des Dames et la Malice des messieurs : vers 1145, des religieuses s’établirent à la chapelle d’Oze (Lantages). Cet établissement de religieuses valut à une source le nom de Fontaine des Dames, qu’elle porte encore aujourd’hui. Après la disparition du couvent, la chapelle d’Oze fut reprise par les moines de Molesme.

 

Voici maintenant la Malice des messieurs. Un vénérable octogénaire raconte ceci : « La Fontaine des Dames avait des propriétés assurées pour les femmes qui désiraient avoir des enfants. En conséquence, les eaux de cette fontaine étaient chaudement recommandées par un moine de la chapelle d’Oze. Effectivement, tant que le moine fut jeune, leur vertu merveilleuse fut unanimement reconnue, mais dès que le bon moine commença à vieillir, elles perdirent beaucoup de leur efficacité ! ».

 


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