Aubois très célèbres



Général Saussier


Veuillez trouver ci-dessous, un résumé de l’éblouissante carrière du Général Saussier.

 

Félix Gustave Saussier, naît à Troyes, 59, rue Emile Zola (une plaque rappelle ce souvenir), le 16 janvier 1828. C'est le fils de Félix, Savinien, Magloire, fabriquant de draps et tissage de laine.

Il fait ses études au lycée de Troyes et est d’ailleurs Président Fondateur de l’Association des Anciens Elèves du Lycée.

 

En 1848, il entre à l’Ecole Spéciale Militaire.

En 1850, il fait campagne en Algérie comme sous-lieutenant, et en 1854 part pour la Crimée comme lieutenant. En 1855, il est blessé devant Sébastopol par un coup de baïonnette à la tête, le 19 janvier, et au bras le lendemain.

Il est cité à l’ordre de l’Armée d’Orient.

En 1855, il est fait chevalier de la Légion d’Honneur.  

Il retourne en Algérie en 1856 et y est blessé par coup de feu à la jambe droite.

En 1859, il repart pour la campagne d’Italie, nommé capitaine à Magenta, il se distingue à Solferino.

Il revient en Algérie, capitaine, de 1859 à 1861, où il est emprisonné 2 mois, pour indiscipline en présence de la troupe.

Il part pour le Mexique en 1863. Il est chef de Bataillon et est cité deux fois à l’ordre du Corps Expéditionnaire du Mexique.

En 1866, il est fait officier de la Légion d’Honneur.  

Lieutenant Colonel en 1867, il appartient au Corps Expéditionnaire de Rome et est cité pour Mentana et Monté Rotondo.

Colonel en 1869, guerre contre l'Allemagne : il repousse pendant trois heures les colonnes ennemies. A Rezonville et St Privat, il est à nouveau remarqué et effectue à cette dernière bataille une charge à la baïonnette (deux chevaux tués sous lui) qui arrête temporairement l'ennemi et lui vaut une citation à l'ordre de l'Armée du Rhin.  

A la reddition de Metz, il refuse de s'engager sur parole et est enfermé avec ses hommes à Mayence, puis en Silésie. Il s'en évade en décembre 1870, par – 26 ° et 52 km à faire sur la neige gelée et rejoint la France par la frontière Russe, la Pologne, l’Autriche et l’Italie.

En 1871, général de brigade il est envoyé en Algérie. Nous lisons dans le journal " L’Aube " du 1er novembre 1873 : " La Colonne Saussier a pacifié la Kabylie orientale… et pris le Cheikh Adda. Elle a soutenu 47 combats… "

En 1872, il est fait commandeur de la Légion d’Honneur

 

Il débute ensuite une carrière politique dans les rangs républicains. Elu député de l’Aube en 1873, il prend part aux débats sur la réorganisation de l'armée.

En 1875 la loi qui supprime l'éligibilité des militaires le renvoie dans la troupe. Il est envoyé à Marseille commandant la 58ème brigade (1876-1878)

Il est membre associé de la Société Académique de l’Aube en 1877.

Il est également élu Président de la Chambre de Commerce de Troyes.

En 1878, il est Général de Division en disponibilité.  

 

L'arrivée du Président Jules Grévy et des républicains à la tête de l'Etat va accélérer sa carrière, il se voit confier des postes de confiance. Il est envoyé en Algérie comme commandant le 19ième CA, puis au Corps Expéditionnaire de Tunisie, où il prend Kairouan.

Il est fait Grand Officier de la Légion d’Honneur en 1881 et reçoit la Médaille Militaire en 1882.

Cette même année, il est nommé Membre du Conseil Supérieur de la Guerre (vice-président de 1889 à 1897).  

Nommé Gouverneur militaire de Paris en 1884, il contribue très activement à la protection de la République contre le péril de l'affaire Boulanger, s'affirmant alors comme la personnalité la plus influente de l'armée, ainsi que le relate le ministre Freycinet : "… je provoquais ses avis, qui étaient toujours décisifs… et ceux là même qui s'étaient le plus avancés revenaient sans faux amour propre se ranger à son point de vue… ".

En 1891, il commande les célèbres grandes manœuvres de Vendeuvre.

En 1897, il est à l’incendie du Bazar de la Charité et s’en tire avec des brûlures aux pieds.

Dans le fameux " j’accuse " d’Emile Zola, lors de l'affaire Dreyfus, il n’y a que le général Saussier qui soit épargné !

Ses fredaines de vieux garçon alimentent la chronique de l'époque.

 

  Il décède le 19 décembre 1905, et est inhumé au cimetière de troyes.

 

Suite à un legs fait à la Ville, une rue de Troyes porte son nom depuis le Conseil municipal du 26 janvier 1906. C'est l'ancienne rue Composte, devenue rue du Temple, en raison du Temple installé par les chevaliers en 1186, dans une maison au n° 3.  

 

  

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