Monuments, églises, châteaux...



Château de Brantigny


            Situé à proximité de Piney et du lac d’Orient, la terre de Brantigny appartenait au XIII° siècle, à une famille de ce nom.

 

                       En 1349, elle appartient à Bernard de Brion, écuyer, prévôt de Troyes.

 

                           En 1576, elle est inclue dans les terres du duché de Piney.

 

                       En 1621, le château appartient à Charles de la Vieuville, lieutenant général en Champagne, futur surintendant des finances et duc de la Vieuville.

 

                       En 1654 elle passe dans les mains de Claude Molé, puis en 1656 dans celles de Nicolas Dauvet comte des Marets, grand fauconnier de France et en 1658, à René de Réaulx, seigneur de Coclois, maréchal de camp.

 

                       Un de ses fils, Louis, dont le père fait entreprendre la reconstruction du château, reçoit en 1690, de Louis XIV, un titre de marquis, en reconnaissance du sacrifice de ses 4 frères aînés, tués à son service. François, le plus jeune et unique survivant des 6 frères hérite du château.

 

                       François des Réaulx interrompt sa formation ecclésiastique, fait en 1697, un brillant mariage avec Marie-Geneviève de Turmenyes, et acquiert une charge de conseiller au Parlement de Paris.

 

                       Après son décès, son fils aîné René, marquis des Réaulx et baron de Lirey, seigneur de Brantigny, Ortillon et Grisy, épouse Marguerite de Meuves, fille d’un opulent financier et fait achever la reconstruction du château entre 1742 et 1751, date de son décès, sans postérité.

 

                       Le château de Brantigny revient alors à son frère Louis II, comte des Réaulx.

 

                       Son fils aîné François-Louis, marquis des Réaulx, a mené une belle carrière militaire et s’intéresse de la terre de Coclois. En 1793, son épouse Anne-Françoise de Mesgrigny réussit à se faire adjuger à bail, grâce à un prête-nom, le château et le parc de Brantigny, mis sous séquestre.

 

                       François-Louis meurt sur l’échafaud en 1794. Son épouse ne peut empêcher la vente des terres, puis celle du château, prononcée en 1798 au profit de Nicolas Gayot et de Jean-Baptiste Tarin, son régisseur officieux, qui acceptent de les lui rétrocéder.

 

                       Retirée à Coclois, elle laisse Brantigny à Anne-Maximilien des Réaulx, l’aîné de ses fils, ancien lieutenant-colonel.

 

                       Revenu d’émigration en 1800, il s’installe à Brantigny, où il décède en 1806.

 

                       Son fils Adolphe, officier aux gardes du corps, accompagne Louis XVIII à Gand, et quitte le service en 1819, pour se fixer à Brantigny.

 

                       En 1859, il laisse le domaine à son fils René, et il appartient ensuite à sa petite fille Mathilde, épouse du marquis Bardon de Ségonzac.

 

                       Cette dernière, loue le château, en mauvais état au marquis de Rougé, qui l’occupera jusqu’en 1915.

 

                       Vendu en 1950 à un marchand de bois, qui le revend aussitôt, il abrite alors jusqu’en 1965 un institut médico-pédagogique.

 

                       Le château est enfin acquis par mes amis, MM. Prodhomme et Collignon, dont la famille le possède toujours.

 

                       L’imposante demeure en pierre claire et tendre, est développée de 11 travées ordonnées, avec une allure classique et régulière. Prolongé par des ailes basses, le corps de logis est accompagné d’un long corps de dépendances, rejoignant un logis plus élevé.

 

                       Il existe toujours d’importants bâtiments agricoles datant du XVIII° siècle, dominés par un colombier en pans de bois.

 

                       A lire : « Gentilhommières en Champagne. Pays de l’Aube, de Philippe Seydoux ».

 

                       Aujourd’hui, mon ami Gildas Colignon, en plus de la tenue de son magasin « Au Point du Jour », 5, 7, rue Urbain IV et 6, rue Emile Zola à Troyes, où l’on peut trouver une très belle collection de livres anciens ou modernes, avec son épouse spécialiste de l’encadrement et doreur sur bois, a réalisé 3 belles et grandes chambres d’hôtes, dans « une des 200 plus belles maisons d’hôtes de France ». Gildas Colignon est également le président de l'association des "Croqueurs de pommes".

 

 

 


 Sur le bandeau du  bas de chaque page, vous cliquez sur "Plan du site", qui est la table des matières, et vous choisissez le chapitre qui vous intéresse. 

Cliquez sur "Nouveaux chapitres"  vous accédez aux dernières pages mises en ligne.


Rechercher sur le site :