Archéologie



Monuments celtiques 2


« Dans l'architecture néolithique (relatif à l’âge de la pierre polie, 4.500 ans avant J.C.), un mégalithe désigne un monument lié au mégalithisme et constitué d’une ou plusieurs pierres de grandes dimensions, érigées (ou levées) par les hommes, sans l’aide de mortier ou de ciment pour fixer la structure ».

 

        Les mégalithes sont des pierres énormes que l’on a extraites puis déplacées quelquefois sur de très longues distances.

 

         De tous temps elles ont frappé l’imagination des hommes.

 

        Mégalithe vient de « méga = grosse et lithos = pierre ».

 

         Il faut distinguer 2 types principaux de mégalithes : les dolmens et leurs variantes qui sont des sépultures collectives et les menhirs, ces pierres dressées, isolés ou disposés en cercle ou alignés. Les polissoirs sont classés parmi les mégalithes du fait de l’utilisation de gros blocs de pierre (voir le chapitre).

 

         Les « dolmens », du breton « dol = table et men = pierre », sont des sépultures collectives.

 

         Les « menhirs », du breton « men = pierre, hir = long », sont d’un seul bloc.

 

         Les « polissoirs » sont des blocs rocheux portant des traces de polissage de haches en pierre.

 

          En 1880, nous comptions 69 dolmens, 33 menhirs et 49 polissoirs (voir ce chapitre) dans l’Aube.

 

         C’est dans le Nogentais qu’il y a le plus de monuments mégalithiques, laissés par les anciennes civilisations. On en comptait naguère 135 dans l’Aube, dont 129 sont implantés sur le sol Nogentais. Malheureusement, beaucoup ont été détruits.

 

         Dolmens : ces temples primitifs qui peuplent les carrières, affirment la force de l’homme en face de la Nature. C’est la première construction durable qui ait été édifiée par lui. Il devait en être très fier puisqu’il y dépensait tant d’efforts. Aujourd’hui, nos dolmens s’enfoncent lentement. Cet enfoncement ne peut qu’assurer leur solidité, mais il nuit certainement à leur prestance. Dès 1853, plusieurs dolmens de l’arrondissement de Nogent étaient déjà classés « Monuments historiques ». Nous possédons en un espace réduit, un bel ensemble de dolmens qu’il faut à tout prix conserver pour le culte du passé, la recherche scientifique et l’attrait de la région.

          En septembre 2020, un agriculteur de Trancault qui, "pour faire pousser ses betteraves", n'avait pas hésité à détruire, puis enfouir  un dolmen qui se trouvait sur son champ, a été condamné à 10.000 f d'amende.

 

 

         Marcilly-le-Hayer : « Des blancs fossés », avec 2 orthostats (pierre dressée, plantée à la verticale) parallèles, 2,65 m. « De Vamprin » avec 2 orthostats parallèles et 2 en position rentrante.

 

         Bercenay-le-Hayer : « La pierre couverte », au lieu-dit « Les pièces du moulin », 2,70 x 2,30 m. Une tradition prétend que des soldats allemands tués au cours de la guerre 1870-1871, ont été enterrés sous ce dolmen.

 

         Saint-Nicolas-la-Chapelle : « Le Pavois ». Il existait 2  autres dolmens et 3 polissoirs aujourd’hui disparus ou détruits.

 

         La Saulsotte : il existait 12 dolmens sur la commune.

 

         Barbuise-Courtavant  : « Des grèves de Frécu », 4,40 x 1,55 x 1,25 m, dont la table a disparu, au musée de Troyes.

 

         Bourdenay : « La pierre couverte », près de l’Orvin.

 

         Crancey : 1, « La pierre couverte », le long du chemin de Crancey à Pont-sur-Seine. En 1880, il y avait 3 autres dolmens.

 

         Dosnon : « Au-dessus des bois de Saint-Dizier », sur la place du village.

 

         Villenauxe-la-Grande : « Des prés du château » au camping municipal.

         A La Villeneuve-au-Châtelot et Périgny-la-Rose, les champs sont parsemés de pierres tumulaires, éparses et isolées et d'un volume plus ou moins grand. Dans la rue dite de "la Grosse Pierre", une pierre couverte est encastrée dans le pignon d'une maison.

 

         Menhirs : Soligny-les-Etangs : « La Pierre au Coq ». 2,27 m de large, 2,40 m de hauteur.

 

         Avant-les-Marcilly : le plus petit du département : 2,30 m de longueur sur 1,30 de large. Il existait jadis, 1 menhir « la Pierre à Marguerite » et 4 autres polissoirs.

 

         Saint-Loup-de-Buffigny : « La pierre à l’Abbé » hauteur 1,54 m, largeur : 1,87.

 

      Saint-Aubin-La Chapelle-Godefroy : « La grande pierre » hauteur 3,20 m, largeur 01,62.

 

          La Saulsotte : 1 menhir ; « La pierre aigüe » 1,50 x 1,90 m.

         Barbuise-Courtavant : 1 " La grande Borne ", 2,15 x 1,60 m, visible au Musée de Troyes. 1 menhir et 1 polissoir existaient jadis.

       Pont-sur-Seine : sur le sommet de la côte qui domine la localité, plusieurs énormes pierres sont posées sur 32 lignes parallèles.

 


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