La Politique



Le Communisme



Créé le 20 décembre 1920 au Congrès de Tours, le Parti communiste a bénéficié pendant les années qui ont suivi sa naissance dans le département de l’Aube d’un afflux important d’adhérents.

Il disposait de l’organe de propagande du Parti socialiste « La Dépêche de l’Aube » et put développer dans les meilleures conditions une campagne de recrutement intensive.

 

Pendant 10 ans, le Parti communiste fut dirigé par 3 hommes dont l’autorité était incontestée. 

René Plard, Conseiller général, ancien commis des P.T.T., révoqué pour faits de grève en 1920, avocat à Troyes, rédacteur en chef de la Dépêche de l’Aube.

Il était secondé par Marcel Cuny, secrétaire de la 21° Région de la C.G.T.U., ouvrier métallurgiste et par Louis Planson secrétaire du Syndicat du textile.

Ces militants, intelligents, actifs et audacieux, permirent au Parti communiste de connaître une période assez florissante.

En 1929, il comptait plus de 3.000 adhérents (2.409 cartes furent placées en 1928 dans le seul rayon de Troyes) groupés au sein d’une centaine de cellules (dont 78 pour Troyes), réparties entre divers quartiers et usines, et encadrées par 2 rayons, celui de Troyes et celui de Romilly.

Parmi les principaux établissements « noyautés », on peut signaler : les Ets Desnoyers, Gillier, Kasse, Menesson, Beau et Pitel, Clément Marot et Bonbon.

 

Les jeunesses communistes étaient environ 180 à 200 membres.

 

Le rayon de Romilly comprenait en 1928,  486 inscrits, dont 300 militants répartis aux Ateliers des Chemins de fer, aux Etablissements Dupré, Boudios, Kretz, Claverie, Prégermain, Belle-Mère.

 

A l’instar de ce qui se passait sur le plan national,  le Parti communiste fut déchiré par les luttes de tendances et connut des années difficiles. Dès 1922, Clévy et une quinzaine de ses amis rejoignent la S.F.I.O..

Le leader du Parti, René Plard, Député-Maire de Troyes, depuis 1932, provoque cette même année, une scission.

Après avoir reconstitué le Parti dans la clandestinité, Marcel Noël et Joseph Navoizat organisèrent leur propagande et remirent en place des structures en les renforçant.

Les dirigeants nationaux du Parti, Jacques Duclos, André Marty, Léon Mauvais et Raymond Guyot vinrent à Troyes tenir des réunions d’information qui rassemblèrent des milliers de personnes. Le 8 avril 1945, lors de la venue d’André Marty, on dénombra 10.000 assistants.

 

Dès 1945, le P.C. avait 1 Député et près de 4.000 adhérents.

Le Secrétaire  Fédéral Marcel Noël, pour avoir soutenu à Romilly l’ancien leader Masson contre le jeune cadre montant Maurice Camuset, fut démis de ses fonctions, lors d’une réunion tenue à Troyes en janvier 1949, sous la présidence de Maurice Thorez, et remplacé par Jean Burles, qui prit avec lui au bureau, Adrien Gennevois, Maurice Camuset et René Jourdheuille futur Secrétaire de la C.G.T..

Les effectifs tombèrent à 1.850 membres, dont 500 pour l’Agglomération Troyenne.

 

En 1945, sous l’impulsion de Bernard Balestié, Conseiller général et Conseiller municipal de Troyes, est créée l’Union départementale des Jeunesses Républicaines de France. En 1956, on dénombre de 80 à 100 membres, tous adhérents au Parti Communiste.

 

Une association dépend du P.C.F., la section départementale de L’Union des Femmes  Françaises, qui regroupe en 1952, 700 adhérentes, principalement à Romilly. Elle contribue à faire prévaloir auprès des femmes auboises les revendications du Parti : la lutte pour la paix, contre la guerre d’Indochine, contre la vie chère, en faveur des grévistes.

                                                                                       

 

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