La Boutique



Disponible, envoi à réception du règlement :

 

Livres :      « Des Tricasses aux Troyens d’aujourd’hui » 343 p. franco : 25 €

 

Jacques Schweitzer

 

16, rue Pierre Curie

10150 Pont sainte Marie

 

03 25 80 94 30

 

jacques.schweitzer@wanadoo.fr

 

Disponible, envoi à réception du règlement :

 

Livres : « L’eau à Troyes de 400 av. J-C au XXI° siècle » 352 p. franco : 25€

 

Jacques Schweitzer

 

16, rue Pierre Curie

10150 Pont sainte Marie

 

03 25 80 94 30

jacques.schweitzer@wanadoo.fr

 

 

 

Disponible, envoi à réception du règlement :

 

DVD : franco : 14 € pièce, par 2 : 12€, par 3 : 10 €

« La cathédrale de Troyes a 800 ans »

« La Maison de l’outil et de la Pensée Ouvrière » (épuisé)

« Eglise Saint-Jean-au-Marché de Troyes »

 

Trente-cinq années vouées aux fonctions de Conseiller Municipal-Maire-Adjoint de Troyes - un exploit ! - ont entretenu le feu d’un bel enthousiasme qui conduisit Jacques Schweitzer à entreprendre une fresque monumentale où se déroulent 2048 ans d’institution municipale dans le tumulte des mots.

Pour conduire et achever une telle entreprise depuis des origines ombreuses jusqu’à nos jours, il fallait du courage, une louable patience, de l’obstination, une intelligence déliée, une curiosité sans cesse en éveil, une exemplaire maîtrise en présence de sources innombrables, dispersées, certaines inexplorées. Il fallait encore le don d’accorder l’esprit d’analyse avec celui de synthèse. Ajouter à cela une plume lumineuse et déliée. 

Pourvu de toutes ces qualités et nourri d’expériences, Jacques Schweitzer offre ainsi un ouvrage incomparable à travers lequel on perçoit les mystérieux frissons de l’histoire locale.

On observe les cas de conscience de mandataires élus ou désignés, sensibles aux plaies sociales. Paratonnerres vibrants, ils proposent, et sont à l’écoute d’une population mouvante en sa quête parfois exigeante, voire éperdue, de protection, d’ordre, de salubrité, de confort, de liberté, de justice. Cette population-là se forge une âme dans les malheurs que sont la famine, les disettes, les émeutes, les intempéries, les épidémies, les incendies ravageurs en leurs crépitants orages de flammes.

Un long cortège de drames, de fêtes, d’épreuves resurgit en libérant d’étranges échos à déchirer le cœur. Ainsi lorsque, dans le choc des armures, le 29 mars 1420, le Conseil de Ville suit Isabeau de Bavière, reine jugée avare, ambitieuse et cruelle qui va, sans honte, donner sa fille Catherine de France en mariage avec Henri V, roi d’Angleterre. Ainsi lorsque, le 9 septembre 1789, une populace furieuse se jette sur Claude Huez, maire charitable qui meurt assassiné en laissant comme une tache de sang sur la page. Ainsi lorsque, en 1940, s’amorce la nuit glacée, trouble et gémissante de l’Occupation.

Des dates clignotent. Des faits précis, des crises, des événements vrais s’enchaînent, s’imbriquent, rebondissent en une multitude de conflits, de détentes, d’espoirs salvateurs ou déçus. Et les personnages ? Ils foisonnent, s’animent, essuient des échecs, savourent des triomphes. On devine d’invisibles présences qui intriguent, émeuvent, rassurent, inquiètent.

En de multiples occasions, Jacques Schweitzer souligne parfaitement les pouvoirs des premiers magistrats municipaux aux prises avec les réalités et tenus de décider, de réaliser, de prévoir avec vigilance, avec autorité. Ils modèlent, sculptent, peaufinent les formes de la cité et lui donnent un visage en affirmant son caractère.    

Au bénéfice d’un choix judicieux, l’hommage à fleur de lèvre, Jacques Schweitzer a d’ailleurs campé 17 maires qui ont vraiment marqué leur ville.

Par exemple, saint Loup se dresse, mitre en tête, crosse au poing, revêtu de ses ornements sacerdotaux où l’or semble ruisseler et s’avance en discourant vers Attila qui, médusé, craintif, renonce à saccager la ville ... Près de nous, René Plard, avocat à l’éloquence ardente, défenseur des faibles, des opprimés, des anciens combattants, crée des colonies de vacances municipales; Henri Terré, maire bâtisseur, donne un spectaculaire essor à la cité meurtrie par la guerre; ingénieur de haut niveau, ministre rompu aux arcanes de l’Administration, Robert Galley mène avec bonheur et opiniâtreté une action multiple, à la fois constructive, économique, culturelle et sportive.

Grâce à une étude sérieuse, intense, semée d’étoiles, Jacques Schweitzer restitue avec harmonie et beaucoup d’érudition l’histoire captivante d’une institution municipale, celle de Troyes ancienne capitale de la Champagne méridionale, en son rayonnement superbe. Tel un souffle de vie jusqu’à l’éternité.  

Auteur: René Vigo, avocat, homme de lettres, critique littéraire, ancien président de la Société Académique de l’Aube, ancien président des Ecrivains et Artistes de Champagne. Mai 2000.

 

Une vérité scientifique : « L’eau c’est la vie ». Il faudrait la prolonger en disant : « L’eau, c’est la vie de la Cité ».

                C’est l’idée directrice de ce livre que vient d’écrire Jacques Schweitzer et qu’il propose à notre méditation.

                « Histoire d’Eau… à Troyes » est un ouvrage considérable. Son auteur a effectué un travail de bénédictin pour en rassembler les éléments au prix de trois années de recherches, d’examens de documents, de confrontation des dates et des lieux.

                Epluchant ligne après ligne des milliers de compte-rendus des Conseils Municipaux de notre Ville, exhumant des arrêtés des pouvoirs publics les lignes directrices de la volonté de l’Etat ou celles des autorités municipales, il nous livre une véritable encyclopédie des problèmes de l’eau depuis la plus haute antiquité. Plus encore, il relie nombre des problèmes à la vallée de la Seine, mais aussi des cités environnantes telles Saint-Julien-les-Villas, Saint-André-les-Vergers ou la Chapelle-Saint-Luc, mettant en valeur l’interdépendance des unes et des autres.

                Cet ouvrage a certes, une grande valeur historique pour nous autres Troyens, qui y retrouvons, pas à pas, les lieux de nos promenades ou de nos journées de travail. Chacun peut y reconnaître la structure de son quartier, le fleuve, le ruisseau ou l’égout à ciel ouvert qui le borde. Mais, bien plus encore, le lecteur découvre la complexité de la naissance d’une Ville, les problèmes économiques et démographiques sous tendus et presque toujours conditionnés par cet élément omniprésent : l’Eau. Elle est à la fois source de prospérité, et à ce titre a conditionné le développement industriel et commercial de notre vieille cité, mais dans le même temps, ses fureurs, ses débordements, en font un adversaire redoutable, susceptible des pires catastrophes.

                Je dois dire que j’ai été passionné par les efforts séculaires pour la maîtrise de l’eau potable, qu’ont effectué nos ancêtres, afin d’arriver à la situation heureuse qui prévaut au début du XX° siècle et n’a cessé de s’améliorer décennie après décennie.

                J’ai été ému par le récit détaillé des controverses de toutes natures s’élevant au sein des édiles ou des responsables municipaux pour la recherche de la meilleure solution, sans négliger son coût, comme ce fut le cas pour l’acharnement des partisans des graviers de Saint-Julien et ceux des sources de la Vallée de l’Ource, ayant conduit à l’aqueduc de Servigny.

                J’ai été passionné par les rivalités de quartier, dont j’ai trouvé le prolongement au cours de mes vingt-trois années à la tête de cette municipalité à laquelle je suis viscéralement attaché.

                Plus encore, je pense que le lecteur, non familier avec les différents canaux, rus et fossés troyens, trouvera dans cet ouvrage les lignes directrices de la formation d’une bourgade devenue un carrefour de routes, un marché commercial entre la Ville et la campagne, puis une grande cité artisanale et industrielle.

                Le lent cheminement du progrès et du développement dans un premier temps, les nécessités de la protection contre les périls de la guerre, puis ensuite l’obligation de bâtir hors les murs et progressivement de rejoindre les cités voisines, ce sont les étapes de la vie de la Nation qui sont révélées ici, dans leur complexité.

                Que de drames, incendies, famines, inondations, maladies, ont subi nos ancêtres, que d’efforts pour reconstruire, refaire les digues, déplacer les fortifications, réparer les ponts enlevés pat les crues, toujours et toujours remettre l’ouvrage sur le métier.

                Rien n’était possible sans la présence de cette eau qui depuis le marais initial, a été domptée, canalisée, distribuée et est devenue source de toute vie.

                Mais les problèmes demeurent, même s’ils ont perdu de leur acuité.

                Au moment où j’écris ces lignes, sous la présidence de François Baroin, la Communauté de l’Agglomération Troyenne vient de décider d’adhérer au Syndicat d’Aménagement de la Seine.

                Les hommes passent, les problèmes se transforment, mais sont toujours présents.

                Merci à Jacques Schweitzer pour ce livre passionnant et révélateur de la vitalité de notre cité et du courage des Troyens dans les épreuves.  

Auteur: Robert GALLEY, Ministre Maire honoraire de Troyes, Président du Comité de Bassin Seine-Normandie. Mai 2007.