C'est notre histoire



Escorteur rapide Le Champenois



 

Qui se souvient de notre filleul «L’escorteur rapide Le Champenois » ??

 

Construit sur financement américain au titre du Programme d’Aide Mutuelle (PAM), il est mis sur cale le 20 août 1954, aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Nantes. Baptisé le 24 juin 1956, il est admis au service actif le 1er juin 1957, et basé dans un premier temps à Toulon au Groupe d’Action Anti-Sous-Marine (GAASM).

 

Henri Terré, Maire de Troyes et Président du Conseil Général, informé du nom patronymique donné à cet escorteur rapide qui fait partie d’une série de 18 unités, jauge 1.250 tonnes, file 28 nœuds et se compose d’un équipage de 180 officiers et marins, propose au nom de la Ville de Troyes et du Département de l’Aube, le parrainage de ce bâtiment.

 

Le 12 janvier 1959, le Conseil Municipal donne son accord pour que la Ville soit la marraine de l’Escorteur qui portera sur les mers les couleurs de notre province.

Le dimanche 12 juillet, il est baptisé par Henri Terré, député-Maire de Troyes et Président du Conseil Général. Sont également présents le préfet de l'Aube Pierre-Marcel Wiltzer et l'évêque de Troyes, Monseigneur Le Couëdic. Après sa bénédiction, les 2 marraines : Mme Piot et Mme Tremblot de la Croix réussirent, après quelques difficultés à briser sur la coque épaisse l'indispensable bouteille de Champagne.

Depuis lors, presque chaque année, à l'occasion des fêtes anniversaires de l'Armistice de 1918, un détachement de l'Escorteur Rapide Le Champenois, vient réhausser les manifestations, contribuant ainsi au rapprochement du filleul et de sa Ville marraine.

Les témoignages de sympathie ne se limitent cependant pas à quelques représentations aux défilés militaires. Le Champenois est un personnage connu. L'Amicale des Anciens Marins de Troyes le visite chaque année.

 

Il est affecté à Brest le 13 septembre 1961, au sein de la 3ème division d’escorteurs rapides. Le Champenois est le dernier escorteur rapide à participer aux opérations d’Afrique du Nord, jusqu’au 21 novembre.

 

Officiellement, l’escorteur rapide Le Champenois a donc pour marraine la Ville de Troyes. Sa devise est celle de nos Comtes de Champagne : « Passe avant le meilleur ».

 

         En 1968,  le Sénateur-Maire Henri Terré me demande de le représenter pour baptiser les affûts de canons.

 

Je vais donc à Brest accompagné de Monsieur Trombert, Secrétaire Général de la Préfecture de l’Aube, et de Monsieur Sauer, Président de la Fédération des Associations de Marins Anciens Combattants (FAMMAC), et je baptise les affûts de l’escorteur.

 

         Nous sommes royalement reçus par les marins, et participons à un repas pendant une excursion en mer.

 

         J’étais chargé de transmettre au commandant quelques cadeaux, une invitation pour qu’une délégation de marins puisse venir défiler à Troyes lors des fêtes du 11 novembre ainsi qu’une subvention pour leur permettre ce déplacement.

 

         Le 23 octobre, le commandant remercie notre Sénateur-Maire, et accepte de venir défiler le 11 novembre à Troyes. La délégation se compose de 3 Officiers, 3 Maîtres, 3 Seconds Maîtres et 21 Matelots. Elle arrive le 10 novembre à l’aérodrome militaire de Saint-Dizier, où un car de la ville vient les chercher. Suit un défilé de la Préfecture jusqu’au Monument des Enfants de l’Aube, avec ranimation de la flamme.

 

Les 3 officiers sont logés au Grand Hôtel, les 3 Maîtres à l’Hôtel de France, les autres, à la Promotion Sociale.

 

         Le 11 novembre, cérémonie habituelle boulevard Carnot, défilé et prise d’armes, puis vin d’honneur à l’Hôtel de Ville, et repas dans la salle des fêtes avec l’amicale des marins. Le soir, repas au C.M. 69.

 

Un bus de la ville les reconduit le 12 novembre à Saint-Dizier.

 

Le Commandant de l’Escorteur Rapide Le Champenois nous propose d’embarquer de jeunes Troyens durant de courtes sorties d’exercices, en 1971, en Atlantique Nord et en 1972 la possibilité d’assister à une série d’exercices en mer, le long des côtes bretonnes. Ce fut le cas et les jeunes (dont 1 de mes fils), sont rentrés enthousiastes, après avoir appareillé à bord d’un bateau de 100 m de long sur 10 m de large et 4 m de tirant d’eau, armé de canons et de lance-torpilles.

En 1972, Le Champenois assure l'escorte de l'aviso-escorteur " Commandant Bory " du Cap (Afrique du Sud) à Cherbourg.

Il est ensuite aux Antilles en janvier-mars 1973, d'où le commandant nous adresse un très long courrier, commentant les périples en mer d'une sortie exceptionnelle.

Puis, Le Champenois est " comme conserve "de la Jeanne d'Arc, de Carthage en Colombie, jusqu'à son retour à Brest.

Il est à nouveau aux Antilles en mai-juin 1974.

Le Champenois fait sauter et couler, en tirant 160 obus, le caboteur Ammersee, qui dérive en Manche, chargé de 150 tonnes de dynamite.

En juillet 1975, il fait sa dernière escale au Havre, avant d'être désarmé à Brest.

Il est restitué aux Etats-Unis en 1976. Sa coque est coulée par l'US Navy en novembre 1978, en Atlantique

 

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