Religieux et saints de l'Aube



Sainte Exupérance


On voyait au monastère de Montier-la-Celle, une châsse ancienne de bois doré et peint, sise derrière le grand autel, qui contenait les reliques de sainte Exupérance (Exuperantia).

 

         Sa fête est inscrite au calendrier le 26 avril, et de là, elle est passée au martyrologe romain.

 

         Cette sainte naquit à Troyes dans le premier siècle de l’établissement du christianisme dans cette ville. Elle se distingua de bonne heure par son amour pour la retraite et le silence, et ne tarda pas à concevoir une estime particulière pour la virginité.

 

         Cependant, le tumulte et l’agitation de Troyes troublaient sa ferveur. Elle résolut de chercher un lieu solitaire où, loin des distractions mondaines, elle put vaquer plus librement à l’oraison et aux bonnes oeuvres. Après y avoir donné l’exemple des vertus les plus éminentes, elle se retira à Isle-Aumont, pour s’édifier encore plus par la conduite des religieux du monastère de Saint-Ursion, « qui répandaient la bonne odeur de Jésus Christ ». Une modeste cellule déroba aux regards profanes le secret d’une sainte vie.

 

         Elle y mourut et fut inhumée dans l’église dédiée à ce saint.

 

         On met sa mort en l’an 380, mais rien ne le confirme.

 

         Le corps de la vierge troyenne reposa dans l’église dédiée à saint Ursion, et n’en fut enlevé que longtemps après, pour être transféré à l’abbaye de Montier-la-Celle.

 

         La légende est cependant belle, puisque sainte Exupérance apparaît comme la première religieuse du diocèse.

 

         A travers elle, nous vénérons toutes ces humbles femmes inconnues qui dans les siècles passés ont voué leur vie à Dieu dans le silence des cloîtres et ont donné au peuple chrétien le témoignage d’une vie évangélique.

 

         A la Révolution, les reliques de sainte Exupérance ont été transférées en l’église de Sainte-Savine dans une châsse en bois doré.

 

         Un de ses ossements est également honoré dans l’église paroissiale de Saint-Mards-en-Othe.

 

         On ignore le sort de ceux qui avaient été donnés à l’abbaye de Notre-Dame–aux-Nonnains.

 

         Désormais, le diocèse de Troyes l’honore  le 7 mai.

 


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