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Hôtel des Ventes


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La vente aux enchères, possède des origines très anciennes, utilisée pour vendre butins et prisonniers de guerre par les Hébreux puis par les Grecs et enfin par les Romains, qui vendirent ainsi les objets provenant du sac des Cités Grecques, en 146 avant J.-C..

 

 Les ventes aux enchères n’acquièrent un caractère réglementé que sous l’Empire romain, dont le droit a inspiré le droit français, imposant des règles que l’on retrouve encore dans la législation actuelle des ventes aux enchères.

 

J’ai retrouvé qu’en 1170, on avait vendu aux enchères à Troyes, des hommes et des femmes !

 

Au XIII° siècle, Saint Louis crée des sergents à verge et à cheval pour les ventes forcées, les fripiers faisant les ventes de succession.

        C’est en 1556 par un édit d’Henri II, que se dessine le profil du Commissaire-priseur d’aujourd’hui. Supprimés en 1790, les commissaires-priseurs sont rétablis à partir de 1801 à Paris et en 1816 en Province.

 

Une loi de 2000 scinde l’activité des Commissaires-priseurs en deux : les ventes volontaires et les ventes judiciaires.

 

Le marteau d’ivoire des Commissaires-Priseurs remplace la verge d’ébène des maîtres-priseurs de l’Ancien Régime, qui s’en servaient pour désigner les objets mis aux enchères et, avec le pommeau d’ivoire, qui tapaient sur l’estrade à chaque adjudication. Cet objet est devenu l’attribut symbolique de la profession.

 

Au XIX° siècle, l’Hôtel des Ventes de Troyes est situé Place de la Tour, puis Place St Remy, vers 1900 rue Thiers, (à l’emplacement actuel du Tribunal de Commerce), en 1929 10, rue de la Madeleine, en 1936 38 rue Voltaire, en 1952 20 rue Louis Ulbach et, depuis 1956, 1 rue de la Paix, ancien relais de poste qui devint successivement restaurant, écurie à chevaux, dépôt des Magasins Réunis.

Le 21 janvier 1967, un incendie ravage l'Hôtel des Ventes, 400.000 F de dégâts.

Aujourd’hui ce local est aménagé en 3 salles de ventes, de 160 à 200 m² où exercent les Commissaires-Priseurs actuels Jean-François Boisseau, Philippe Boisseau et Thierry Pomez. L’Hôtel des Ventes, par ailleurs, a été un des premiers à se doter d’une annexe industrielle qui aujourd’hui est à Saint-Parres-les-Vaudes sur 15.000 m² couverts.

 

Il y a environ 7 ventes cataloguées par an de meubles, objets d’art, tableaux, et une dizaine de ventes cataloguées de spécialités : livres, jouets, archéologie, vins, cartes postales… auxquels s’ajoutent les ventes courantes qui ont lieu tous les mercredis, soit environ 150 ventes par an et des dizaines de milliers d’objets vendus.

 

L’ activité des Commissaires-Priseurs de Troyes représente d’ailleurs 50 % du produit des ventes aux enchères de Champagne-Ardenne, et place l’Hôtel des Ventes de Troyes parmi les cinq premiers du Grand Nord-Est de la France. 

 

Parmi les enchères, certains records français voire mondiaux : 200.000 € pour une statuette équestre de Louis XIV, 240.000 pour un tableau de Valtat, 150.000 un album de gravures chinoises, 97.000 pour une chargeuse, et n’oublions pas ce que l’on a appelé la vente du siècle, la succession Lévy pour un total de 6.200.000 €, ou la vente du Château de Plancy pour 1.200.000 €.

          

Parmi les ventes peu ordinaires, on peut citer un troupeau de moutons, des cercueils, une collection de milliers d’insectes, des dents de mammouth, un avion commercial Caravelle ou une machine à récolter le riz !!!

 

Les Commissaires Priseurs de Troyes ont créé le groupe Ivoire qui réunit une quinzaine d’études de régions françaises, et internet met le monde au bout de leur marteau.

 Ils sont les mandataires des vendeurs, qui ont donc toute la garantie des Commissaires Priseurs !!

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