Monuments, églises, châteaux...



Le Château de Vaux


1720 – 1932 - 2015 – 2017…

 

         Le calme, la nature, le « châtelain »…

 

         Voici résumée en 2 petites lignes ma visite au château de Vaux.

 

         1720 : année de la construction du château de Vaux à Fouchères.

 

1932, je fais un camp louveteau en juillet, nous plantons nos tentes sur la magnifique pelouse derrière le château.

 

2015 : Edouard Guyot, 23 ans, achète une ruine.

 

2017 : La foule envahit la propriété du château de Vaux, comme à ses plus beaux jours, pour assister aux nombreuses fêtes qui se succèdent, aux chasses à courre, aux mariages, aux concerts…

 

Bravo Edouard, tu peux être fier, tu représentes l’avenir, tu es un exemple d’amour de la France (tant de nos jeunes s’expatrient !), d’amour du passé, de courage pour entreprendre un tel ouvrage ! Espérons que tu donneras envie à de nombreux jeunes de t’imiter.  

 

Le Château de Vaux, d'une surface de 2 000 m2, a été construit à Fouchères, en 1720 par l'architecte Germain Boffrand (1665-1754), élève de Jules Hardoin-Mansart, qui réalisa notamment le château de Lunéville et l'hôtel de Soubise à Paris. Il était à l'abandon depuis des décennies. Au XIX° siècle, il appartenait à Maupas, le ministre de Napoléon III, sa dernière occupante fut Madame d'Amécourt, en 1969. Puis c'est un centre pour handicapés qui a occupé une partie des dépendances jusqu'à l'automne 2014, époque à laquelle il a été racheté par un tout jeune entrepreneur.

 

Trois semaines seulement après la signature, le nouveau propriétaire, Edouard Guyot, ouvre les portes du château au public pour la première fois le 11 juillet 2015.

 

A 23 ans, le jeune homme originaire du Loiret, a découvert Vaux, au hasard d’une visite à un ami. Passionné par l’art du XVIII° siècle, il s’est immédiatement épris de ce grand château abandonné, avec un magnifique parc, intimement lié à la forêt de Chaource.  Il a fait un pari fou car le château menace de tomber en ruines. Edouard Guyot s'est endetté sur 20 ans. Mais rien ne semble lui faire peur, pas même les travaux qui coûteront au moins 2 millions d'euros. Il dit en effet suivre ainsi le chemin tracé par ses parents, qui sont des « sauveurs de châteaux », depuis 1979.

 

Il faudra 450 000 visiteurs pour financer la toiture, (en 1995 a été posé un "parapluie" de tôles destiné à le mettre hors d'eau).   Chaque entrée à 6 euros permettra donc de payer la pose d'une ardoise.

 

Le domaine de Vaux et son château du XVIII° siècle constituent, selon l’opinion du conservateur des Bâtiments de France de la région Champagne-Ardenne, « l’un des ensembles les plus remarquables du département de l’Aube ». Le domaine, a une superficie d’environ 315 ha dont 284 ha sont d’un seul tenant sans aucun chemin public le parcourant.

 

Au centre de cet ensemble, derrière de belles grilles en fer forgé, le château et ses dépendances, sont disposés autour d’une vaste cour d’honneur. Au fond, le château en pierre blanche, a ses façades parées de riches détails architecturaux. Les communs sont placés de part et d’autre du château. L’aile ouest des communs abritait anciennement les voitures et des logements de service. Les communs situés à l'est, s’ouvrent sur une vaste cour bordée d’un très long bâtiment donnant sur un jardin potager clos de murs, d’un pigeonnier, et d’un pavillon carré. L’ensemble de ces communs a fait l’objet d’une restauration complète, ainsi que deux vastes granges. Elles offrent chacune une impressionnante charpente en carène de bateau renversée. À l’angle nord-ouest se situe le chenil. Au sud, une vaste prairie monte vers les bois, avec une belle perspective depuis le château.

 

L’ensemble de cette composition correspond à ce qui existait au 18ème siècle.

 

Le Château, de pierre de taille blanche, comprend un étage sur rez-de-chaussée et soubassement, surmonté de combles à la Mansart, avec en symétrie des lucarnes cintrées et des « œils-de-bœuf ». Les façades se composent d’un avant-corps central et de deux avant-corps latéraux qui forment saillie sur le corps du logis central. Côté cour d’honneur, l’avant-corps central se compose de trois pans dont deux sont cintrés. Il est surmonté d’une balustrade de pierre à décor d’anneaux entrelacés qui prolonge de part et d’autre le fronton triangulaire central, orné des armoiries de Maupas et de son épouse. Elles sont couronnées et encadrées d’une draperie en forme de baldaquin, et accotées de deux chevaux à mi-corps sculptés en haut-relief. Aux angles de la balustrade, contre le corps de logis, deux bas-reliefs, en mauvais état, représentent des trophées de chasse. Au rez-de-chaussée, au-dessus de la porte centrale, un masque acrotère représentant une tête d’homme barbu coiffée de la dépouille d’un lion. Ce doit être la tête d'Héraclès, portant la dépouille du Lion de Némée. Elle est encadrée par deux têtes de femme aux cheveux bouclés couronnées d’une étoile, pour la fenêtre de gauche, d’un croissant de lune pour celle de droite.

 

Côté parc, l’avant-corps central, rectiligne est précédé d’un escalier qui passe devant les soupiraux. Les clefs des trois arcades en plein-cintre du rez-de-chaussée sont ornées d’une tête d’homme au centre, et de tête de femme sur les côtés. Cet avant-corps est surmonté d’une balustrade de pierre, flanquée de deux vases décorés de têtes de bélier. A l’intérieur, boiseries, cheminées de marbre surmonté de trumeaux, parquets Versailles, tomettes.

 

La totalité de la toiture en ardoise, dont rien ne subsiste aujourd’hui, a été remplacée par une couverture temporaire en zinc. Intérieurement, le château est dans un état de délabrement proche de la ruine (plafonds effondrés, parquets arrachés).

 

L’entrée du château, côté cour d’honneur, se fait par une impressionnante porte à deux vantaux et imposte de bois, richement sculptée. On y accède par un imposant escalier. Le rez-de-chaussée s’ouvre par un vestibule donnant sur un grand salon. Il se compose principalement de différents salons d’apparat et de diverses pièces. À gauche du vestibule, un bel escalier accède aux différents étages. Il est construit en pierre jusqu’au premier étage, puis en stuc,

 

Le premier étage, se compose de plusieurs chambres et d’une salle de billard qui était à l’usage de chapelle du château.

 

Au second étage, mansardé, diverses petites chambres qui servaient à l’usage des domestiques

 

Les caves, en partie voutées, occupent toute la surface du château.

 

Les communs s’ouvrent de façon symétrique, à la fois sur la cour d’honneur et la cour de ferme. Ils comportent sur leurs deux façades la même alternance de portes et de fenêtres à encadrement de brique. Ce bâtiment comporte deux niveaux. Le rez-de-chaussée, d’une surface d’environ 730 m², comprend : une entrée donnant sur un escalier à balustre en bois, un local technique, suppresseur, une grande salle de restauration, trois pièces à usage de cuisine équipée et de salle de préparation pour la restauration collective, une salle de loisir, et un petit bureau, trois salles d’activité, quatre bureaux dont l'un n'est accessible que par l’extérieur depuis la basse-cour. A l’étage : ce niveau, d’une surface d’environ 370m², est partiel, et n’occupe que le sud du bâtiment, au-dessus des communs proprement dits. Il est traversé d’un long dégagement central, accessible par les trois escaliers, qui dessert de part et d’autre : 14 chambres, chacune avec fenêtres ou portes fenêtres, une lingerie, des sanitaires comportant 7 lavabos et 2 toilettes, une vaste salle de bain comprenant 3 coins douche et 3 coins baignoire. Cuisine professionnelle, salles de bains et salle d’eau collectives.

 

L’ancien jardin potager situé à l’est, borde la quasi-totalité de la longère. Il est entièrement clos de hauts murs anciens avec une grille.

 

A proximité du château et des communs s’élève un magnifique pigeonnier en forme de tour ronde coiffée d’une toiture en poivrière en petite tuile.

 

Le domaine fait l’objet d’une protection au titre des Monuments Historiques. Les façades et toitures du château ainsi que l'escalier avec sa rampe en fer forgé et les grilles d'entrée font l’objet d’un classement par arrêté du 25 janvier 1980. Les façades et toitures des communs y compris le pigeonnier ainsi que l'allée d'accès au château font quant à elle l’objet d’une inscription.

 

Aujourd’hui, le Gîte du château est composé de 5 chambres doubles, 1 dortoir de 5 lits, 3 salles de bains, 4 WC, 1 cuisine toute équipée 1 grande pièce à vivre et 1 espace salon-télé avec cheminée en pierre. Parking et jardin privés.

 

Le Gîte de la ferme (160 m2) est composé de 2 chambres doubles, 1 petit dortoir de 4 lits, 2 salles de bains, 3 WC, 1 cuisine toute équipée, 1 hall d'entrée et 1 pièce à vivre : espace repas et salon-télé. Parking et jardin privés.

 

Une salle de jeu et une grande terrasse clôturent ce grand espace mis à disposition le temps d'une nuit, d'un week-end ou d'un plus long séjour.

 

Le Commun Est accueille toutes sortes de réceptions grâce à une salle de 110 m², l'Orangerie. Elle est caractérisée par son plafond à la française, ses tomettes en terre cuite et ses larges ouvertures.

 

Les cocktails et cérémonies de plein air s'effectuent dans la cour d'honneur du château ou dans la Grange monumentale. Capacité de la salle : 120 personnes en diner assis, 180 personnes en soirée.

 

Capacité de la cour : 400 personnes en cocktail, 300 personnes assises, 350 m² en herbe. 

 

Le vendredi 10 juillet 2015, l’avant première de la découverte de Vaux a été réservée aux habitants et aux élus de Fouchères avec leur maire Daniel Poiteaux, et la présence de Bernard de la Hamayde conseiller départemental et maire de Saint-Parres-les-Vaudes qui a dit à cette occasion : « La belle endormie a trouvé son prince charmant ». Le Comité départemental du tourisme s’investit dans son rôle de promoteur d’initiatives porteuses. Pour attirer des visiteurs et rendre la visite ludique, Edouard a imaginé un jeu de piste historique. Les indices sont dissimulés dans les dépendances. Il s'agit de reconstituer le coup d'état de 1851, qui donna un empereur à la France. Le champagne Chassenay d’Arce est partenaire de ces animations et a mis à disposition du matériel pour animer les communs, dont une très rare bascule pour bovins. 

 

         Fin mars 2016, je rencontre une jeune femme professeur de collège, qui me dit avec enthousiasme : «  Une découverte que celle du château de Vaux au détour d'une allée boisée. Il est resté dans son jus et permet au visiteur de s'imaginer la vie de ses habitants, à l'époque,... de la chaufferie aux cuisines et jusqu'aux écuries. D'importants travaux de restauration y débutent et constituent un incroyable défi ».

 

         Merci Madame, j’avais gardé sous le coude ce chapitre sur le Château de Vaux commencé il y a 7 mois. Et pourtant, la presse locale : Est-Eclair, nationale : Le Figaro, les radios : Europe 1, RCF, la télévision : France 2, France 3, Canal 32, Internet… ont vanté cet événement Aubois.

 

Maintenant c’est aussi chose faite pour moi, en espérant que ce chapitre donnera l’envie de visiter ce château aux milliers d’internautes qui consultent mon site chaque semaine, et qu'ils seront séduits par les animations élaborées chaque année.

 

Mardi 12 avril 2016, au Trianon à Paris, Edouard reçoit le second prix Moovjee (Mouvement pour les jeunes étudiants et entrepreneurs). Ce concours avait enregistré plus de 1.000 demandes de dossier de candidature, 270 ont été validés : 100 dans la catégorie « entrepreneurs » et 170 dans la catégorie « porteurs de projet ». Le jury a fait son choix parmi 15 projets finalistes, et le prix « Coup de cœur du jury », catégorie « entrepreneur » est donné à Edouard Guyot.

Le Paris-Match du 20 au 27 avril consacre 6 pages et de magnifiques photos, à la famille Guyot, leurs châteaux et bien entendu en priorité à Edouard et au château de Vaux. 

Bravo Edouard, j'avais vu trop loin, dès le dimanche 13 août 2017, commence la fête " Chasse et Campagne ", et ce n'est qu'un début !

25.000 entrées payantes en 2017 !

2018, ouverture de la visite de l'appartement du préfet Charlemagne Emile de Maupas, né à Bar-sur-Aube (1818-1888), un des organisateur des forces de police et militaires parisiennes, lors du coup d'Etat de décembre 1851, pour le compte de Louis Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III.

Dimanche 12 août 2018, 2° édition du festival "Chasse et Campagne", une réussite de plus  !

11 juin 2019, une excellente nouvelle : Le Château de Vaux est retenu par la mission Bern ! Il fait partie des 121 projets retenus dans toute la France, pour la 2° édition du loto du patrimoine. 

11 août 2019: immense succès du festival " Chasse et campagne ".

En février 2020, commence la première tranche lourde de restauration.

Pour fêter Hallowen, en octobre 2020, sont organisés des jeux de rôle sur le thème de l'épouvante. Tous mes amis qui y sont allés avec leurs enfants, sont revenus enchantés.

 

 ,


Rechercher sur le site :


Sur le bandeau du  bas de chaque page, vous cliquez sur "Plan du site", qui est la table des matières, et vous choisissez le chapitre qui vous intéresse. 

Cliquez sur "Nouveaux chapitres"  vous accédez aux dernières pages mises en ligne.