Scandales



F.N.O.M.S


Après avoir créé un Service des Sports à la Mairie, j’ai souhaité créer une première Commission Extra Municipale en 1965 :  l’Office municipal des sports et de la Jeunesse de Troyes (O.M.S.J.T.).

En premier lieu, parce qu’à mon avis, les membres de la Commission des Sports du Conseil Municipal, tout compétents qu’ils soient, ne pouvaient représenter toute la population, toutes ses aspirations, tous les courants de pensée.

Je voulais ouvrir le dialogue, le plus large possible, créer et maintenir un climat de confiance réciproque, au sein de l’O.M.S., malgré les différences politiques, philosophiques ou confessionnelles des uns et des autres.  

En mai 1974, l'O.M.S. a organisé à Troyes le XVI° congrès national de la Fédération des Offices Municipaux de Sports, plus de 300 villes étant représentées.

Ce fut une réunion très importante, mais il faut savoir que de très grandes pressions avaient été faites sur Robert Galley Ministre-Maire et sur Pierre Mazeaud, Secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports, de la part de plusieurs présidents d'O.M.S., pour que ce congrès n'ait pas lieu.

Un courrier avait été adressé aux municipalités de droite ayant un O.M.S. :

" ... la F.N.O.M.S. dirigée par des éléments appartenant à un parti totalitaire... le Président... un radical de gauche... deux des vice-Présidents sont communistes... le secrétaire Général... est communiste comme son adjoint... il faut renverser cette situation... le Congrès de Troyes risque d'être mouvementé, mais si nous ne parvenons pas à redresser la situation, nous créerons une Fédération dissidente avec le concours des Municipalités non marxistes ".

J’ai alors essayé de persuader le ministre Pierre Mazeaud et notre ministre maire Robert Galley, de ne pas tenir compte de ces influences.

Robert Galley, m'accordant toute sa confiance, est alors intervenu auprès du gouvernement, et j’ai été entendu.

Ce congrès a été un très grand succès et ainsi a été évité l'éclatement de la Fédération.

En témoignage de reconnaissance, depuis cette date, le Président de la F.N.O.M.S. a rappelé à chaque assemblée générale nationale annuelle le rôle de Troyes, du moins jusqu'en 1986, dernière année où j'étais au bureau national, puisque j’avais ensuite un nouveau "portefeuille ".

En 1979, le Ministre de la Jeunesse et des Sports semblait ignorer la Fédération Nationale des Offices Municipaux des Sports, ne la consultant jamais, lui donnant une subvention dérisoire...

Le 23 juin, j'ai provoqué une réunion, dans le bureau du Préfet de l'Aube Robert Lamy.

J'y avais invité : le ministre-maire Robert Galley, le bureau national de la F.N.O.M.S. et le bureau de notre O.M.S.

Je voulais leur faire rencontrer mon ami le ministre des Sports, Jean-Pierre Soisson, afin qu'il soit informé en direct, et non par ses services.

La réunion ayant été éventée, quelques manifestants se sont massés devant la Préfecture, avec des banderoles.

Je suis allé chercher Jean-Pierre Soisson à l'entrée de Troyes, et je l'ai fait passer par les jardins, derrière la Préfecture.

Le ministre avait en effet été mal documenté par ses fonctionnaires, et après cette réunion, il a pris en considération la F.N.O.M.S., qui, ensuite, a toujours été consultée.

 


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